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Durée de la vidéo : 2 minutes
IntempĂ©ries et grĂȘle ravagent les vignes bourguignonnes. Un quart du vignoble chablisien aurait Ă©tĂ© impactĂ© et certains agriculteurs ont perdu prĂšs de 80 % de leurs parcelles.
Mercredi 1er mai, les collines du Chablisien (Yonne) ont Ă©tĂ© ravagĂ©es par la grĂȘle. Aujourdâhui, ils ressemblent Ă de la terre brĂ»lĂ©e. « Il nây a plus de feuilles, plus de raisins, on se croirait en hiver », dĂ©plore AngĂ©lique Boudin, une jeune vigneronne. Selon elle, plus de 90 % de ses parcelles ont Ă©tĂ© dĂ©truites, et elles pourraient mettre deux ans avant de repousser. «On ne sait mĂȘme pas si on rĂ©coltera en 2024»se lamente-t-elle.
Faire des réserves
Avec le rĂ©chauffement climatique, les tempĂȘtes de grĂȘle pourraient ĂȘtre plus violentes Ă lâavenir. Plus d’un quart du vignoble chablisien de l’Yonne a Ă©tĂ© touchĂ©, avec des pertes allant de 80 Ă 100 % pour certains agriculteurs. Quelques jours plus tĂŽt, les vignerons avaient dĂ©jĂ souffert du gel. Pour s’adapter aux alĂ©as climatiques, certains s’organisent, comme FrĂ©dĂ©ric Gueguen qui a mis de cĂŽtĂ© une partie de son millĂ©sime 2023. Une rĂ©serve qu’il pourra utiliser dans les mauvaises annĂ©es afin de conserver sa clientĂšle et maintenir ses revenus. Au total, 95 % des producteurs de Chablis ont adoptĂ© cette solution.
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IntempĂ©ries et grĂȘle ravagent les vignes bourguignonnes. Un quart du vignoble chablisien aurait Ă©tĂ© impactĂ© et certains agriculteurs ont perdu prĂšs de 80 % de leurs parcelles.
Mercredi 1er mai, les collines du Chablisien (Yonne) ont Ă©tĂ© ravagĂ©es par la grĂȘle. Aujourdâhui, ils ressemblent Ă de la terre brĂ»lĂ©e. « Il nây a plus de feuilles, plus de raisins, on se croirait en hiver », dĂ©plore AngĂ©lique Boudin, une jeune vigneronne. Selon elle, plus de 90 % de ses parcelles ont Ă©tĂ© dĂ©truites, et elles pourraient mettre deux ans avant de repousser. «On ne sait mĂȘme pas si on rĂ©coltera en 2024»se lamente-t-elle.
Faire des réserves
Avec le rĂ©chauffement climatique, les tempĂȘtes de grĂȘle pourraient ĂȘtre plus violentes Ă lâavenir. Plus d’un quart du vignoble chablisien de l’Yonne a Ă©tĂ© touchĂ©, avec des pertes allant de 80 Ă 100 % pour certains agriculteurs. Quelques jours plus tĂŽt, les vignerons avaient dĂ©jĂ souffert du gel. Pour s’adapter aux alĂ©as climatiques, certains s’organisent, comme FrĂ©dĂ©ric Gueguen qui a mis de cĂŽtĂ© une partie de son millĂ©sime 2023. Une rĂ©serve qu’il pourra utiliser dans les mauvaises annĂ©es afin de conserver sa clientĂšle et maintenir ses revenus. Au total, 95 % des producteurs de Chablis ont adoptĂ© cette solution.