« Furiosa », George Miller toujours plus fou de violence

Fini pour rire sur la Croisette : après l’amusante fantaisie de Deuxième acte de Quentin Dupieux en ouverture du 77e Festival de Cannes, les fous ont pris les commandes le 16 mai, le temps de la projection hors compétition de Furiosa : une saga Mad Max. Attendu autant que redouté par les fans médusés de Mad Max : La route de la fureur, sanctifié (parfois un peu trop) comme le film d’action ultime des années 2010, ce préquel faisait craindre, via ses bandes-annonces, un excès d’images de synthèse un peu trop flashy, parasitant l’expérience. Soulagement : si l’on peut regretter des fonds numériques aux couleurs trop saturées, voire une ou deux durées, ce nouveau spectacle de 2h30 (30 minutes de réduction par rapport à Route de la fureur !) vous laisse sans voix devant son enthousiasme et ses nouvelles merveilles cinétiques. Mais comment George Miller parvient-il à continuer à avancer malgré ses presque 80 ans ?

LIRE AUSSI « Mégalopole », « Furiosa », « Le Deuxième Acte » : nos incontournables du Festival de Cannes 2024Dans Route de la fureur (2015), le rôle de Furiosa, la guerrière de la route, a été attribué à Charlize Theron. Avec l’aide de Mad Max (Tom Hardy), elle a sauvé un groupe de jeunes femmes opprimées des griffes de l’horrible chef de guerre Immortan Joe. Dans ce nouveau film, qui se déroule plusieurs années avant les événements mais dans le même monde post-apocalyptique, Miller découvre les origines du bitume Amazon. Arrachée à son sanctuaire depuis l’enfance, Te (…) Lire la suite