Le monde est peut-être bouleversé, mais Israël continue ses massacres dans la bande de Gaza. Ce jeudi matin, une école de l’Unrwa, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, située dans le camp de Nousseirat, au centre du territoire palestinien, a été bombardée. Au moins 37 personnes ont été tuées, a rapporté l’hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah.
L’armée israélienne a revendiqué la responsabilité de la frappe aérienne, la qualifiant « Frappe précise sur une base du Hamas située à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat » ayant permis d’éliminer « plusieurs terroristes ».
Des témoignages confirmeraient un nouveau crime
La chaîne Al Jazeera a publié plusieurs témoignages de personnes à l’intérieur qui contredisaient les affirmations israéliennes. « Nous étions à l’intérieur de l’école et tout d’un coup nous avons été bombardés, les gens ici ont été mis en pièces lors d’une nuit difficile… ce bâtiment abritait des familles et des jeunes, et les bombardements se sont produits sans avertissement », a déclaré Anas al-Dahouk. Un autre homme, Naim al-Dadah, a déclaré avoir été transféré de la ville de Gaza, au nord de la bande de Gaza, à Khan Younes, puis à Rafah, à l’extrême sud. Partout où lui et sa famille allaient, dit-il, ils étaient bombardés. « Et quand nous sommes arrivés au camp de Nousseirat, nous étions maintenant bombardés. Nous avons été bombardés sans sommation et soudain, les avions israéliens ont visé l’école avec deux missiles. ».
Cette attaque a eu lieu après qu’Israël a annoncé une nouvelle campagne militaire dans le centre de Gaza. Elle intervient quelques jours après l’annonce par Joe Biden d’un plan qu’il a présenté comme israélien visant à parvenir à un cessez-le-feu, à la libération des otages et à celle des prisonniers palestiniens. Israël a déjà déclaré qu’il n’y aurait pas de cessation des combats pendant les négociations de cessez-le-feu. Une manière d’empêcher toute négociation alors que le Hamas, par la voix de son leader Ismaïl Haniyeh, le fait savoir : « Le mouvement et les factions de la résistance traiteront sérieusement et positivement tout accord basé sur la fin complète de l’agression et le retrait complet et l’échange des prisonniers ».
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