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Grève dans le réseau éducatif | « Ce qu’on entend, c’est le son de la colère »





Marre : c’est ce qu’expriment ce mardi des dizaines de milliers de travailleurs syndiqués qui descendent dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail.




Devant l’école spécialisée Irénée-Lussier, à Montréal, des dizaines de manifestants du Front commun entament le premier de leurs trois jours de grève, au son de la chanson La démonstration Cowboys Fringants.

Isabelle Fortier est responsable des élèves handicapés de cette école. Elle manifeste pour « (ses) jeunes », mais aussi pour de meilleures conditions de travail.

« Je m’occupe de tout ce qui touche aux soins d’hygiène des enfants. Nous n’avons pas de gros salaires et nous n’avons pas de bonnes conditions. Aujourd’hui, il y en a en moyenne six sur dix : il y a un manque très grave de personnel », déplore-t-elle.

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PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

De nombreux automobilistes ont manifesté leur soutien aux grévistes en klaxonnant.

Présidente de la Fédération des employés de la fonction publique (FEESP – CSN), Annie Charland précise que le personnel de soutien du réseau scolaire est le moins bien payé « de tout le réseau ».

« Quand on prend le salaire annuel moyen de notre personnel de soutien, nous avons en moyenne 23 400 $. Ce sont les chiffres du Conseil du Trésor. Notre peuple vit en dessous du seuil de pauvreté », déclare M.moi Charland.

Sur la rue Hochelaga, de nombreux automobilistes ont manifesté leur soutien aux grévistes en klaxonnant. «Ce qu’on entend, c’est le bruit de la colère des travailleurs», affirme Frédéric Brun, vice-président de la FEESP-CSN. « Il faut le résoudre, les conditions doivent être à la hauteur du travail qui est fait. Il y a de la détermination et de la solidarité au sein du Front commun», affirme M. Brun.

Les 420 000 travailleurs du secteur public représentés par la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS (c’est-à-dire le Front commun) entament mardi une grève de trois jours. Les syndicats n’appartenant pas au Front commun suivront le mouvement. La FAE entame jeudi une grève générale illimitée, tandis que la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui regroupe 80 000 infirmières et autres professionnelles en soins, fait grève jeudi et vendredi.

La dernière offre du gouvernement est une augmentation salariale de 10,3 % sur cinq ans, en plus d’un montant forfaitaire de 1 000 $ la première année. A cela s’ajoute une somme équivalente à 3% réservée aux « priorités gouvernementales », ce qui fait que le gouvernement présente son offre comme valant 14,8% sur cinq ans. Les syndicats ont rejeté cette offre, la qualifiant de « dérisoire ». Ils n’ont pas fait de contre-offre, ce que réclame également le Québec.


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