Depuis le 1er octobre, les enseignants et tous les travailleurs de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville sont en grève générale illimitée pour exiger le paiement des arriérés de salaires. Ce mouvement intervient alors que les étudiants sont retournés à l’université le même jour.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
Au complexe universitaire Bayardelle, à proximité du centre-ville de la capitale de Congo-Brazzavillele calme règne. La cour est vide et toutes les pièces sont fermées. Un étudiant en géographie, assis sur un siège en béton, observe la situation : « Je suis venu ici demander mes documents administratifs, mais malheureusement personne n’est là pour me recevoir », déplore-t-il.
Une paralysie qui inquiète les étudiants
Dans les onze établissements duuniversitéla même scène se répète : aucune activité. Pour les étudiants, c’est une situation désespérée. L’un d’eux exprime son inquiétude face aux grèves récurrentes : « Ces grèves ralentissent vraiment notre développement académique. J’ai passé quatre ans en Master, alors que le cycle normal dure deux ans, à cause de ces arrêts. »
Un autre étudiant partage son désarroi : « Même ceux qui viennent d’obtenir leur baccalauréat ne savent pas vers qui se tourner, car tout est actuellement fermé. »
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