Guerre en Ukraine, Européens, Débarquement, Palestine… Ce qu’Emmanuel Macron a dit au JT de 20 heures

Le chef de l’Etat s’est exprimé ce jeudi soir au JT de 20 heures, quelques heures seulement après la cérémonie internationale commémorative du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie.
Emmanuel Macron, qui a rappelé l’importance des élections européennes qui se déroulent le 9 juin, a également évoqué la guerre en Ukraine et celle entre Israël et Gaza.
Une interview est à retrouver dans son intégralité ci-dessus.

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EN DIRECT – Ukraine : "Nous n'affaiblirons pas"lance Macron à Zelensky pour le 80e anniversaire du Débarquement

AU REVOIR

Merci d’avoir suivi les principales déclarations du Président de la République du 6 juin 1944. L’actualité continue sur TF1Info.

« JE CROIS AUX ÉLECTIONS »

« Je ne fais pas de politique-fiction, je ne crois pas aux sondages. Je crois aux élections», affirme Emmanuel Macron avant les élections européennes, appelant à «ne pas faire monter l’extrême droite». « Il y aura un vote dimanche. J’irai voter. Ensuite, nous verrons les résultats », ajoute-t-il. « Aujourd’hui, tout se passe comme si ce n’était pas sérieux, comme s’il s’agissait d’un vote pour se défouler. Ceux qui pensent que c’est acquis et qu’on peut tout faire se trompent », glisse encore le président de la République.

ÉLECTIONS EUROPÉENNES

« Je vois les niveaux d’abstention partout en Europe, mais aussi en France. J’appelle nos compatriotes à aller voter le 9 juin. Il n’y a qu’un seul tour. Ne pas voter, c’est laisser l’avenir de notre continent aux autres », » lance Emmanuel Macron. « On voit partout en Europe la montée de l’extrême droite », affirme le président de la République, qui met en garde contre une « minorité de blocage en Europe ».

« Beaucoup de nos compatriotes peuvent se dire qu’il y a cinq ans, l’extrême droite avait déjà un peu d’avance sur la majorité présidentielle, ce n’était pas un drame, rappelle-t-il. « Mais parce que l’extrême droite n’était pas très répandue en Europe. Si demain la France envoie une très grande délégation d’extrême droite, si d’autres grands pays le font, l’Europe pourrait se retrouver bloquée », prévient le pensionnaire de l’Élysée. « Nous devons le 9 juin nous battre pour ‘l’Europe parce que l’Europe nous protège’, prévient-il. insiste encore.

ACTES ANTISÉMITES

« Nous serons implacables face aux actes antisémites. Ils ont augmenté de manière inexplicable, inexcusable », assène Emmanuel Macron. « Oui à la passion du débat politique, à la passion. Mais cela doit se faire avec respect, sans violence», répète-t-il.

SOLUTION À DEUX ÉTATS

« Il n’y a pas de tabou », assure Emmanuel Macron sur la question de la reconnaissance d’un Etat palestinien. « La France a toujours défendu la solution à deux Etats, toujours. Est-ce que je pense aujourd’hui que c’est la bonne solution ? Non. La situation n’est pas stabilisée sur le terrain, l’Autorité palestinienne doit avancer par les réformes », dit-il. Ce n’est pas raisonnable de le faire maintenant. Je dénonce les atrocités que nous voyons avec la même indignation que les Français. Mais nous ne reconnaissons pas un État fondé sur l’indignation, dit le président de la République. La Palestine alors qu’elle est l’élément qui permettra la paix et la sécurité pour tous dans la région », insiste-t-il encore.

CESSEZ-LE-FEU

« Nous soutenons très fortement cette initiative (cessez-le-feu à Gaza) et nous la réclamons depuis octobre », indique Emmanuel Macron. « La position de la France est claire : condamnation implacable des attentats du 7 octobre, libération des otages, respect du droit international humanitaire et évolution vers une solution à deux États », poursuit-il.

FRANÇAIS ARRÊTÉ

« Un de nos compatriotes a été arrêté en Russie. Il travaille pour une ONG suisse qui fait du travail de diplomatie et de dialogue. En aucun cas, ce n’était quelqu’un qui travaillait pour la France », assure Emmanuel Macron. Toutefois, « il bénéficiera de toutes les protections protocolaires » habituelles dans un tel scénario, précise-t-il.

MENACES PROVENANT DE LA RUSSIE

« Dès le premier jour, les Russes étaient menaçants. L’essentiel est que nous ne soyons pas en faute. Mais nous sommes organisés pour faire face à tous les risques. Nous y sommes prêts», affirme Emmanuel Macron.

GRÈVES EN RUSSIE

« La limite est fixée par ce que font les Russes. Nous n’avons jamais été dans une situation d’escalade. Ce n’est pas nous qui avons attaqué l’Ukraine », déclare Emmanuel Macron, à propos des frappes ukrainiennes contre des cibles militaires en territoire russe avec des armes alliées.

FORMATEURS FRANÇAIS EN UKRAINE

« Aller former quelqu’un dans l’ouest de l’Ukraine, en zone libre, n’est pas un facteur d’escalade », assure Emmanuel Macron. « La question de la formation en Ukraine est réclamée par les Ukrainiens et n’est pas un facteur d’escalade », souligne le chef de l’Etat français, qui précise que cette décision d’envoyer ou non des soldats pour entraîner les troupes ukrainiennes directement en Ukraine sera prise « . collectivement ». Mais « pourquoi devrions-nous l’exclure ? il demande.

AIDE À L’UKRAINE

« Demain, nous lancerons une nouvelle coopération et annoncerons la vente du Mirage 2000-5, qui permettra à l’Ukraine de protéger son ciel. Nous formerons des pilotes ukrainiens cet été. Cela prend normalement cinq à six mois. Les pilotes ukrainiens seront formés dans La France », explique Emmanuel Macron. « Notre souhait est aussi de constituer une brigade. Nous proposons de former 4 500 soldats ukrainiens, de les équiper et de les former », ajoute le président français.

PAIX ENTRE LA RUSSIE ET ​​L’UKRAINE

« La France veut la paix et nous nous battons pour la paix depuis le premier jour », insiste Emmanuel Macron. « Mais la paix ne peut pas être la capitulation de l’Ukraine… parce que c’est une paix qui reconnaît le fait accompli. La seule paix que nous voulons est une paix négociée par les deux parties. Ce moment ne peut se produire que si l’Ukraine résiste. Donc si nous Si nous n’avions pas fait tout ce que nous avons fait en matière d’aide, l’Ukraine serait déjà un satellite de la Russie. Mais elle résiste aujourd’hui, même si elle subit de fortes pressions », ajoute le président français.

« TRANSMETTRE CETTE MÉMOIRE »

« Il faut transmettre cette mémoire, sa force et sa charge symbolique », insiste Emmanuel Macron au sujet des commémorations du 6 juin 1944. « L’Ukraine est confrontée à une puissance impérialiste, qui n’est pas l’Allemagne nazie, mais qui piétine les relations internationales. droit, en la personne de la Russie », ajoute-t-il, estimant que, de ce fait, ces commémorations entrent particulièrement en résonance avec l’actualité. « La Russie a un peu trahi le message de libération, du débarquement », poursuit-il.

ÉLECTIONS EUROPÉENNES

« Parler le 6 juin est important pour ne pas confondre la mémoire et la vie de la Nation. Et parler des Européens, à l’époque où nous vivons, est essentiel pour la vie de la Nation. J’espère être au-dessus de la mêlée J’ai du mal à comprendre pourquoi parler du débarquement, de ce qui se passe en Russie, ce n’est pas mon rôle », assure Emmanuel Macron, à propos des critiques concernant sa prise de parole à trois jours des élections européennes.

MACRON AU JT DE 20H

Bienvenue dans ce direct consacré à l’entretien d’Emmanuel Macron sur TF1. Le chef de l’Etat s’exprime quelques heures après les commémorations historiques du Débarquement en Normandie.

A J-3 de l’élection, Emmanuel Macron a accordé jeudi une interview aussi attendue que contestée par l’opposition au JT de 20 heures, quelques heures après la fin du 80e anniversaire du Débarquement, et alors que les candidats jettent leurs dernières forces dans la campagne européenne. . Le chef de l’Etat a notamment annoncé le transfert du Mirage 2000-5 à Kiev ainsi que la formation de 4 500 militaires.

Egalement invité à réagir au conflit entre Israël et Gaza, et à la reconnaissance de l’Etat de Palestine, il a assuré « qu’il n’y avait pas de tabou ». Cependant, Emmanuel Macron estime que « Ce n’est pas raisonnable de le faire maintenant. » « La France reconnaîtra l’État de Palestine lorsque celui-ci sera l’élément permettant la paix et la sécurité pour tous dans la région. » il expliqua.

Dans cet entretien, le président de la République a également justifié son accession au créneau politique, à trois jours seulement des élections européennes. « Parler des Européens, à l’époque où nous vivons, est essentiel pour la vie de la Nation »a-t-il expliqué, avant d’appeler les Français « aller voter le 9 juin ». « Il n’y a qu’un seul tour. Ne pas aller voter, c’est laisser l’avenir de notre continent à d’autres. »prévient Emmanuel Macron. « Si demain la France envoie une très importante délégation d’extrême droite, si d’autres grands pays le font, l’Europe pourrait se retrouver bloquée. »

Retrouvez ci-dessus l’entretien accordé par Emmanuel Macron ce 6 juin dans son intégralité


La rédaction de TF1info