Hachem Safieddine, le cousin appelé à diriger le Hezbollah

Comme son cousin Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans des bombardements israéliens contre le QG du Hezbollah libanais, dans la banlieue sud de Beyrouth, Hachem Safieddine porte le turban noir des descendants du prophète Mahomet. Il est désormais le favori pour prendre la tête du parti chiite au Liban. Non sans le soutien de son frère Abdallah Safieddine, le très influent chef du bureau du Hezbollah en Iran.

Alors que les spéculations vont bon train sur la capacité du Hezbollah à se relever de la perte de son leader Hassan Nasrallah, pilier idéologique et stratégique du parti chiite, une quasi-certitude semble se dessiner parmi les experts sur l’identité de son successeur. .

Sauf retournement de situation dramatique au sein du « Parti de Dieu » – ou frappe israélienne le visant dans les prochains jours – c’est Hachem Safieddine qui a le plus de chances de succéder à sa cousine (leurs mères sont sœurs), même si le numéro deux officiel du parti chiite est Naïm Qassem.

Ce dernier, dans son premier discours depuis la mort de Hassan Nasrallah, a indiqué, lundi 30 septembre, que le parti pro-iranien choisirait un nouveau secrétaire général dans les plus brefs délais, à la première occasion et selon la procédure prévue. . C’est-à-dire une élection pour un mandat de trois ans par le Conseil de la Choura, l’organe suprême du Hezbollah.

Et d’ajouter, dans une allocution télévisée destinée à rassurer la base et les combattants du mouvement alors que son commandement est décimé par l’armée israélienne, que « le choix sera facile ».

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