Hachette Livre retire Isabelle Saporta de la direction de Fayard

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La procédure de licenciement a été lancée en raison du refus du gérant de transférer la marque dans une autre maison Hachette.

Le numéro un français de l’édition Hachette Livre a annoncé mardi avoir licencié Isabelle Saporta, qui dirigeait les éditions Fayard, en raison de « divergences stratégiques ». “Hachette Livre regrette les divergences stratégiques qui l’ont conduit à mettre fin aux fonctions d’Isabelle Saporta en tant que directrice générale des Editions Fayard”, indique le groupe dans un communiqué.

La procédure de licenciement avait été lancée en mars en raison du refus de Mme Saporta de céder la marque Fayard à une autre maison Hachette (groupe Vivendi), Mazarine. Pourtant, en février, Hachette Livre a annoncé le recrutement comme directrice générale de Mazarine de Lise Boëll, l’éditrice à l’origine des succès de librairie de l’ancien candidat d’extrême droite à la présidentielle, Eric Zemmour. Isabelle Saporta, 48 ans, souhaitait que le nom de Fayard apparaisse de quelque manière que ce soit dans les livres publiés par Mme Boëll, avec qui ses désaccords politiques sont de notoriété publique.

Selon des sources internes à Fayard, Hachette Livre ne lui laissait que deux choix : signer l’accord pour que Mazarine exploite la marque Fayard ou obtenir une licence. Mme Saporta est elle-même arrivée à la tête de cette maison en juin 2022 au sortir d’une crise déclenchée par le départ de l’ancienne patronne, Sophie de Closets, dans un climat de méfiance et de dénonciation des pressions politiques. Citée dans le communiqué Hachette, Mme Saporta “remercie chaleureusement les auteurs et ses équipes pour le travail extraordinaire accompli ensemble” chez Fayard et estime “avoir fait progresser cette maison en s’appuyant sur son héritage patrimonial, culturel et moral”.

Hachette Livre est passé sous le contrôle de Vivendi fin 2023, le groupe du milliardaire Vincent Bolloré, accusé par de nombreux rivaux de vouloir utiliser ses maisons d’édition pour promouvoir un projet politique très à droite. M. Bolloré, qui s’en défend, expliquait aux députés en mars : “Je n’ai aucun projet idéologique, je suis très doux et bon enfant.”

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Elise

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