La justice new-yorkaise annule la condamnation d’Harvey Weinstein en 2020 pour viol et agression sexuelle« un renversement stupéfiant dans l’affaire à la base de l’ère #MeToo », en écrivant Le New York Times ce 25 avril. Los Angeles Times utilise presque les mêmes mots.
La Cour d’appel de l’État de New York a estimé (4 voix contre 3) que des erreurs de procédure avaient entaché le procès, qui a abouti à une peine de vingt-trois ans de prison. Le juge aurait notamment fait “Une grave erreur en permettant aux procureurs d’appeler les femmes qui accusaient Weinstein de les avoir agressés – même si ces accusations ne faisaient pas partie des charges retenues contre lui”, explique le journal new-yorkais.
“Weinstein a été accusé d’abus sexuels par plus de 100 femmes ; dans l’État de New York, il a été reconnu coupable d’avoir agressé deux d’entre eux », qui rappelle la vie de tous les jours. “Une ancienne assistante de production, Mimi Haley, et Jessica Mann, qui aspirait à devenir actrice”, précise le Los Angeles Times.
Limites du système judiciaire
Cette décision ne signifie pas que le puissant producteur, âgé de 72 ans et détenu dans l’Etat de New York, sera bientôt libre, souligne le New York Times : “En 2022, il a été condamné à seize ans de prison après avoir été reconnu coupable du viol d’une femme dans un hôtel de Beverly Hills.” De plus, le procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg, pourrait tenter de le faire rejuger.
Cependant, cette décision “qui tombe plus de quatre ans après” le jugement initial, « met en évidence les difficultés du système judiciaire à accorder réparation à ceux qui disent avoir subi des crimes à caractère sexuel ».
La justice new-yorkaise annule la condamnation d’Harvey Weinstein en 2020 pour viol et agression sexuelle« un renversement stupéfiant dans l’affaire à la base de l’ère #MeToo », en écrivant Le New York Times ce 25 avril. Los Angeles Times utilise presque les mêmes mots.
La Cour d’appel de l’État de New York a estimé (4 voix contre 3) que des erreurs de procédure avaient entaché le procès, qui a abouti à une peine de vingt-trois ans de prison. Le juge aurait notamment fait “Une grave erreur en permettant aux procureurs d’appeler les femmes qui accusaient Weinstein de les avoir agressés – même si ces accusations ne faisaient pas partie des charges retenues contre lui”, explique le journal new-yorkais.
“Weinstein a été accusé d’abus sexuels par plus de 100 femmes ; dans l’État de New York, il a été reconnu coupable d’avoir agressé deux d’entre eux », qui rappelle la vie de tous les jours. “Une ancienne assistante de production, Mimi Haley, et Jessica Mann, qui aspirait à devenir actrice”, précise le Los Angeles Times.
Limites du système judiciaire
Cette décision ne signifie pas que le puissant producteur, âgé de 72 ans et détenu dans l’Etat de New York, sera bientôt libre, souligne le New York Times : “En 2022, il a été condamné à seize ans de prison après avoir été reconnu coupable du viol d’une femme dans un hôtel de Beverly Hills.” De plus, le procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg, pourrait tenter de le faire rejuger.
Cependant, cette décision “qui tombe plus de quatre ans après” le jugement initial, « met en évidence les difficultés du système judiciaire à accorder réparation à ceux qui disent avoir subi des crimes à caractère sexuel ».