Il soutient la transition écologique, la transformation numérique mais aussi l’exploration spatiale. L’hélium, le gaz qui remplit les ballons des enfants, trouve des applications principalement dans les technologies de pointe. Un projet pilote de production d’hélium en Europe de l’Ouest a été lancé la semaine dernière et pourrait, à terme, compléter un approvisionnement mondial jusqu’ici très concentré.
Cela pourrait être le début de la fin de la dépendance totale de l’Europe occidentale aux importations.hélium. Car jusqu’à aujourd’hui, tout le gaz consommé – 32 millions de m3Le deuxième marché mondial – l’hélium – y est importé. Un gaz qui vient principalement du Qatar, d’Algérie et des Etats-Unis, ce qui implique une logistique complexe : l’hélium est très volatil et doit être liquéfié à -269°C pour être transporté, puis reliquéfié pour être utilisé.
Produire localement permet de transporter l’hélium à l’état gazeux, ce qui réduit considérablement son coût, dans un contexte où les prix internationaux ont explosé ces cinq dernières années, avant de se stabiliser ces derniers mois à un niveau constamment élevé.
En produisant localement, l’empreinte carbone est également considérablement réduite, rappelle Nicolas Pelissier, président de la start-up. 45-8 Énergieà l’origine du projet pilote lancé la semaine dernière au sud de Paris.
L’usine pilote, inaugurée le 13 septembre 2024, n’est qu’une première étape : elle doit valider la faisabilité technologique et économique d’une production à long terme. Le gisement pourrait toutefois fournir 15 % des besoins de la France d’ici 2028.
Cette production sera complétée d’ici deux ans – mi-2026 – par l’entrée en service d’un autre projet industriel en Allemagne, qui pourrait couvrir 5% des besoins du pays pendant une vingtaine d’années.
La nouvelle offre européenne permettra de répondre aux besoins croissants du secteur. L’hélium n’a pas de substitut satisfaisant et reste indispensable dans le monde des technologies de pointe, que ce soit dans l’imagerie médicale, l’aérospatiale ou les semi-conducteurs. Ce dernier secteur, qui absorbe un quart de l’hélium consommé, pourrait croître de 13% cette année, selon le World Semiconductor Trade Statistics (WSTS).
Au total, toutes utilisations confondues de l’hélium, les besoins pourraient quasiment doubler d’ici 2035 – soit 322 millions de m3 –, selon un rapport de marché publié en août par IDTechEX.
L’extrême concentration de l’offre mondiale fait néanmoins peser un risque de rupture d’approvisionnement, que ce soit pour des raisons géopolitiques ou logistiques. Et ce risque est d’autant plus problématique au vu de la demande qui se profile. C’est l’une des raisons qui ont conduit l’UE à exiger que 10 % de l’hélium consommé en Europe soit produit par les États membres d’ici la fin de la décennie.
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