Hérault. Sécheresse et consommation d’eau : quelles sont les nouvelles mesures restrictives ?

Ce jeudi 2 mai 2024, le préfecture de l’Hérault annonce un nouveau cadre réglementaire sur les usages de l’eau, avec des mesures restrictives plus progressives, plus proportionnées et plus justes dans le partage de l’effort.

Dans un contexte de sécheresse à la fois précoce et durable, et face à un enjeu plus pressant que jamais de préservation de l’eau, le préfet de l’Hérault a lancé le 20 mars 2024, le Plan d’urgence pour la ressource en eau. eau, PUR 34. Dans la continuité de ce plan d’action et d’urgence, le préfet, François-Xavier Lauch, a décidé de modifier, par arrêté, le cadre réglementaire qui encadre la mise en œuvre de mesures restrictives sur les prélèvements et les usages des eaux. ‘eau.

Ce nouveau dispositif réglementaire remplace le précédent arrêté-cadre départemental révisé l’année dernière. C’est le résultat du retour d’expérience d’une année 2023 historiquement sèche et c’est aussi le résultat d’une large concertation entre les acteurs du département réunis au sein du Comité des ressources en eau -CRE-, ainsi qu’une consultation publique et des commissions locales de l’eau.

En vigueur depuis mercredi

« Équilibre entre la nécessité de préserver la ressource et celle de répondre aux besoins économiques, agricoles et sociaux du territoire, ce nouvel arrêté-cadre départemental est entré en vigueur ce mercredi 1er mai 2024. Le texte prévoit des mesures restrictives prolongées à l’année. , en tenant compte toutefois des spécificités de la période hivernale, normalement propice à la recharge des nappes phréatiques. Les mesures ont été retravaillées pour être plus progressives, plus proportionnées et plus équitables dans le partage de l’effort, en fonction de l’état de la ressource en eau, entre tous les usagers : particuliers et professionnels », confirme la préfecture, ce JEUDI.

Ce décret-cadre constitue la base légale, c’est-à-dire la règle d’or des mesures restrictives décidées par le préfet en période de sécheresse. Ces mesures restrictives sont évolutives et s’appuient notamment sur les recommandations de la CRE, qui se réunit à intervalles très réguliers au cours de l’année, pour suivre au plus près la situation.

Les pluies du mois de mars ont contribué à faire monter le niveau d’une grande partie des eaux souterraines. Les autorités restent cependant extrêmement prudentes quant à l’évolution de la situation des ressources dans les semaines à venir. L’ouest du département a notamment connu des déficits pluviométriques records, avec des perturbations de l’approvisionnement en eau potable dans certains secteurs cet hiver. A l’exception de Lergue, dont la vigilance vient d’être levée, les niveaux de gravité en vigueur dans le département sont donc maintenus, sur la base des mesures de restriction révisées.

La situation pourrait s’améliorer pour le mois d’avril grâce aux fortes pluies qui s’abattent de manière continue depuis le lundi 29 avril et particulièrement ce mercredi 1er mai.

Reste que le préfet de l’Hérault invite chacun à éviter tout gaspillage et à maîtriser sa consommation d’eau. A noter que des arrêtés complémentaires de restriction d’usage de l’eau peuvent être pris par les maires concernés s’ils estiment que la situation de leur territoire l’exige. Les mesures restrictives concernent tous les usages, qu’ils soient professionnels ou privés, y compris lorsque ceux-ci sont issus de forages ou de pompages domestiques.

Dans quelques mois nous connaîtrons l’efficacité de ce Plan PURE 34. Pure comme l’eau du robinet ?!

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