Le prince Hisahito, dernier espoir de survie de la famille impériale japonaise, a célébré vendredi son 18e anniversaire.
La Maison impériale a déclaré que la cérémonie officielle de passage à l’âge adulte du prince avait été reportée au plus tôt à 2025, pour lui permettre de terminer ses études.
Hisahito est le fils du prince héritier Fumihito, 58 ans, et de la princesse Kiko, 57 ans. Il est le deuxième dans l’ordre de succession au trône après son oncle, l’empereur Naruhito, 64 ans.
L’empereur Naruhito a une fille unique, Aiko, âgée de 22 ans, mais elle n’est pas éligible au trône.
La loi de la maison impériale, datant de 1947, réserve le trône japonais exclusivement aux héritiers masculins.
La famille impériale, dont les racines remontent à 2 600 ans selon la légende, a officiellement renoncé à son droit divin après la capitulation du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle n’a donc aucun pouvoir politique.
Des travaux parlementaires ont été ouverts en mai pour discuter d’un éventuel assouplissement des règles de succession impériale.
Mais le Parti libéral-démocrate au pouvoir (PLD, droite conservatrice) est farouchement opposé à l’abandon du système patrilinéaire.
Selon un récent sondage réalisé par l’agence de presse Kyodo, neuf Japonais sur dix sont favorables à ce qu’une femme soit autorisée à monter sur le trône.
Outre le prince Hisahito et son père, le seul autre héritier du trône japonais, connu sous le nom de « trône du chrysanthème », est l’oncle de l’empereur, le prince Hitachi. Ce dernier est âgé de 88 ans et n’a pas d’enfant.
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