Depuis plus d’un an, le Soudan est en proie à une guerre entre l’armée et les paramilitaires Forces de soutien rapide. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts.
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Tortures de masse, viols et pillages… Une série d’attaques menées par les forces paramilitaires soudanaises dans la région occidentale du Darfour “augmente la possibilité” d’un “génocide” contre les communautés ethniques non arabes, affirme l’ONG Human Rights Watch dans un rapport publié jeudi 9 mai.
Le rapport de 186 pages documente comment, de fin avril à début novembre 2023, les RSF et les milices alliées “a mené une campagne systématique visant à expulser, notamment en tuant, les habitants de l’ethnie Massalit”. La violence a culminé à la mi-juin, lorsque des milliers de personnes ont été tuées en quelques jours, et a encore augmenté en novembre.
Les avocats locaux des droits de l’homme ont déclaré que les combattants attaquaient principalement « membres éminents de la communauté Massalit », notamment des médecins, des défenseurs des droits humains, des dirigeants locaux et des représentants du gouvernement. HRW ajoute que les attaquants « des infrastructures civiles vitales détruites méthodiquement » dans les communautés déplacées principalement de Massalit.
Les images satellite montrent que depuis juin, les quartiers à prédominance massalit de la ville ont été détruits. “systématiquement démantelés, beaucoup à l’aide de bulldozers, empêchant les civils qui ont fui de rentrer chez eux”, ont-ils précisé. Selon l’ONG, “l’objectif apparent” les attaques ont été « au moins pour les pousser à quitter définitivement la région »quoi « constitue un nettoyage ethnique ».
HRW a demandé une enquête sur l’intention génocidaire et des sanctions ciblées contre les responsables. L’ONG a exhorté les Nations Unies à « étendre l’embargo sur les armes au Darfour pour couvrir l’ensemble du Soudan. » La Cour pénale internationale, qui enquête actuellement sur les meurtres ethniques commis principalement par les RSF au Darfour, affirme avoir “des raisons de croire” que ces paramilitaires, ainsi que l’armée, commettent des crimes qui constituent un génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
Depuis plus d’un an, le Soudan est en proie à une guerre entre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ancien adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane. Daglo. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts.
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