INTERVIEW – Pour le président socialiste de la région Occitanie, Jean-Luc Mélenchon “ne fait pas partie” de ce rassemblement.
LE FIGARO. – Comment expliquez-vous la bonne dynamique des sondages pour Raphaël Glucksmann, tête de liste socialiste aux élections européennes ?
Carole DELGA. –En politique, quand on a un projet clair et cohérent, on crée de l’espoir. Celle de Raphaël Glucksmann et de sa liste correspond à la réalité des problèmes rencontrés par nos concitoyens dans leur quotidien et répond également à leurs craintes sur l’avenir géopolitique ou climatique. Il est aujourd’hui le seul à gauche à parler réellement des enjeux européens. Dans cette campagne, sa liste propose aussi une véritable alternative au duel meurtrier dont les Français ne veulent plus entre l’extrême droite et la macronie. C’est enfin un vote positif que peuvent faire de nombreux électeurs de gauche.
Voyez-vous aussi la validation de votre ligne politique, une gauche non alliée à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ?
Il serait indécent d’en tirer une quelconque satisfaction personnelle tant la situation est préoccupante avec une abstention…