Alors que les regards se tournent vers l’Iran depuis l’attaque de samedi soir, les habitants de Rafah, dans la bande de Gaza, craignent une opération de l’armée israélienne sur leur ville dans le cadre de la guerre avec le Hamas.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Au Moyen-Orient, depuis le week-end dernier, tous les regards sont tournés vers ce face-à-face direct entre Israël et l’Iran. Mais l’autre guerre ne passe pas inaperçue, celle qu’Israël mène à Gaza. Les renseignements israéliens affirment que le Hamas a rejeté dimanche une proposition de trêve. L’armée israélienne, de son côté, estime que des otages sont détenus à Rafah et rappelle deux divisions “pour les activités opérationnelles sur le front de Gaza”sans fournir d’autres détails, laissant planer le risque d’une opération à Rafah.
A Gaza, les bombardements et les tirs d’artillerie continuent. La guerre ne s’est pas arrêtée et les Palestiniens craignent qu’elle ne s’accélère depuis les derniers commentaires israéliens. C’est en tout cas ce que pense Fares, un réfugié de Gaza. “L’attaque contre l’Iran n’est pas vraiment ce qui nous importe, il croit. Nous voulons juste retourner chez nous, nous sommes déplacés.
« Nous attendons de voir ce qui se passera dans les prochaines heures, de voir si Israël répondra à l’Iran, ou s’il essaie simplement de détourner l’attention d’une attaque imminente contre Rafah. »
« Il n’y a plus d’endroit sûr ici »
Israël, en rappelant des réservistes, fait planer une nouvelle fois la menace d’une attaque sur Rafah, cette ville où s’entassent plus d’un million et demi de déplacés. Une guerre psychologique de plus, dénonce Aya, 25 ans. “Il n’y a plus d’endroit sûr ici, affirme la jeune femme. Je pense que l’armée a vraiment ce plan en tête pour nous expulser de toutes les villes. Rien ne nous sera utile. Il ne nous reste plus qu’à prier pour nous, c’est tout.
Certains Gazaouis craignent particulièrement le timing, estimant que les Américains n’arrêteront pas Israël sur deux fronts, celui de Gaza et celui de l’Iran.
Alors que les regards se tournent vers l’Iran depuis l’attaque de samedi soir, les habitants de Rafah, dans la bande de Gaza, craignent une opération de l’armée israélienne sur leur ville dans le cadre de la guerre avec le Hamas.
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Au Moyen-Orient, depuis le week-end dernier, tous les regards sont tournés vers ce face-à-face direct entre Israël et l’Iran. Mais l’autre guerre ne passe pas inaperçue, celle qu’Israël mène à Gaza. Les renseignements israéliens affirment que le Hamas a rejeté dimanche une proposition de trêve. L’armée israélienne, de son côté, estime que des otages sont détenus à Rafah et rappelle deux divisions “pour les activités opérationnelles sur le front de Gaza”sans fournir d’autres détails, laissant planer le risque d’une opération à Rafah.
A Gaza, les bombardements et les tirs d’artillerie continuent. La guerre ne s’est pas arrêtée et les Palestiniens craignent qu’elle ne s’accélère depuis les derniers commentaires israéliens. C’est en tout cas ce que pense Fares, un réfugié de Gaza. “L’attaque contre l’Iran n’est pas vraiment ce qui nous importe, il croit. Nous voulons juste retourner chez nous, nous sommes déplacés.
« Nous attendons de voir ce qui se passera dans les prochaines heures, de voir si Israël répondra à l’Iran, ou s’il essaie simplement de détourner l’attention d’une attaque imminente contre Rafah. »
« Il n’y a plus d’endroit sûr ici »
Israël, en rappelant des réservistes, fait planer une nouvelle fois la menace d’une attaque sur Rafah, cette ville où s’entassent plus d’un million et demi de déplacés. Une guerre psychologique de plus, dénonce Aya, 25 ans. “Il n’y a plus d’endroit sûr ici, affirme la jeune femme. Je pense que l’armée a vraiment ce plan en tête pour nous expulser de toutes les villes. Rien ne nous sera utile. Il ne nous reste plus qu’à prier pour nous, c’est tout.
Certains Gazaouis craignent particulièrement le timing, estimant que les Américains n’arrêteront pas Israël sur deux fronts, celui de Gaza et celui de l’Iran.