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Les intempéries qui se sont abattues sur la Vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques) le week-end du samedi 7 et dimanche 8 septembre ont eu un impact sur la transhumance. Les bergers ont décidé de redescendre leurs troupeaux plus tôt et ont dû emprunter un autre itinéraire.
En vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques), la transhumance a été perturbée. Les bergers ont décidé de quitter la montagne plus tôt que prévu. Leur crainte est de ne plus pouvoir redescendre avec leur troupeau si la météo se gâte. Car dans la vallée, les orages du week-end du samedi 7 et dimanche 8 septembre et ses pluies diluviennes ont emporté routes et terres, rendant impraticables les accès aux chemins d’estive.
Pour redescendre, le berger Olivier Maurin et ses 800 moutons ont dû emprunter un autre itinéraire et passer par l’Espagne. Il leur a fallu marcher pendant neuf heures, sur un chemin plus sûr. Ce troupeau vient de passer plus de trois mois, à 1 500 mètres d’altitude, à produire du fromage d’été. La descente était prévue en 15 jours. Les moutons profiteront donc un peu moins de la montagne. Faute de route praticable, le reste du trajet a dû se faire en camion pour rejoindre la bergerie, où le troupeau passera l’hiver à l’abri.
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