» PASIl faut dire non ! Tout porte à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, nous préparons l’asservissement de la France, nous consentons à l’idée de son abaissement… » C’était le 6 décembre 1978. Jacques Chirac, maire de Paris et président du RPR, parti dit « gaulliste », a lancé, depuis l’hôpital Cochin où il avait été hospitalisé en urgence après un grave accident de voiture en Corrèze, l’appel dit « Cochin », rédigé pour lui par deux anciens conseillers du président Georges Pompidou, Pierre Juillet et Marie-Françoise Garaud.
Il s’agissait, à travers ce discours, dont le texte ne serait pas lu à haute voix par l’intéressé mais largement diffusé, de défier le président de la République Valéry Giscard d’Estaing et de contrecarrer, à l’approche des premières élections. ..