“Je n’ai jamais rêvé de me retrouver en finale d’un Grand Chelem”, murmure la finaliste surprise Jasmine Paolini.

La patiente Italienne Jasmine Paolini a attendu l’âge de 28 ans pour atteindre sa première demi-finale d’un Grand Chelem. Mieux vaut tard… « C’est une sensation fantastique d’être en finale d’un Grand Chelem. Je ne sais pas, cela me semble impossible mais c’est la réalité. Je suis donc vraiment heureux d’occuper ce poste. C’est quelque chose de complètement fou. Je suis heureux et surpris à la fois, et c’est mon sentiment en ce moment. Si on rêve trop, ce n’est pas si positif. C’est important de rêver, mais j’ai commencé à rêver petit à petit. Pour moi, c’est toujours surprenant quand j’ai vu des interviews de Nole (Novak Djokovic) quand j’étais enfant et qu’il disait qu’il avait toujours voulu être n°1 à Wimbledon, je me disais : “C’est ça” “C’est incroyable de pouvoir avoir ce genre de rêve quand j’étais enfant.” Je n’avais pas ce genre de rêve quand j’étais enfant. Jannik, quand il avait 15 ans, disait que son rêve était de devenir n°1 mondial. Pour moi, c’est différent, je n’ai jamais rêvé de me retrouver en finale d’un Grand Chelem. Mais je suis ici”a souligné la joueuse entraînée par l’Espagnole Conchita Martinez, également finaliste du tournoi de Paris en 2000, battue par Mary Pierce.

Déjà assurée d’entrer dans le top 10 mondial avec sa qualification dans le dernier carré, Jasmine Paolini deviendra 7ème grâce à cette victoire. L’Italienne, d’origine polonaise, pourrait même être 5ème si elle remporte le titre. Pour ce faire, elle devra renverser la Polonaise Iga Swiatek. Une mission très compliquée : « J’essaie de parler polonais, mais ce n’est pas facile. Je suis un peu timide, car je ne me sens pas très à l’aise dans cette langue. Mais quand je la vois, je lui dis « Félicitations » pour le titre qu’elle vient de remporter, par exemple. Et elle fait de même. Elle m’a félicité après Dubaï et m’a souhaité bonne chance. Après les matchs, quand on se retrouve dans les vestiaires, j’essaie de parler polonais, mais ce n’est pas facile pour moi. Mais oui, nous avons des relations. Iga est un joueur incroyable. Comme je l’ai dit, elle est si jeune, mais elle a tellement de victoires en Grand Chelem. Elle a gagné trois fois ici. Elle réussit semaine après semaine ! J’ai un immense respect pour elle. Mais mon objectif c’est d’aller sur le terrain samedi, d’essayer de profiter de mon match, de profiter de ce moment, et d’essayer de faire un bon match, de bien jouer sur le terrain.