A 66 ans, Olivier Krumbhloz a mis un terme à sa carrière avec l’équipe de France féminine de handball, vendredi 6 septembre. Remplacé par son adjoint, Stéphane Gardillou, le désormais ancien patron des Bleues dresse le bilan de 23 années passées sur le banc dans son rôle de sélectionneur. « Je n’ai pas que des amies, mais je suis resté courageux… »il a notamment parlé de ses choix. Entretien.
Olivier, c’est la fin de ton aventure avec l’équipe de France, la retraite se profile-t-elle à l’horizon ?
C’est tout simplement un départ de l’équipe de France. Un départ réfléchi, calculé depuis longtemps. Il y avait eu des discussions depuis un an pour savoir si je continuerais jusqu’à l’Euro. Très honnêtement, ce n’était pas mon premier projet, et je n’ai pas changé d’avis. L’aventure est belle, il n’y a plus aucune raison pour que je reste en équipe de France, ça n’a aucun intérêt pour moi, ni pour l’équipe de France. Ce qui est important, ce sont les JO 2028 et il faut faire de la place et donner du temps à un nouveau sélectionneur car ça va aller vite et ça va de plus en plus vite. Il n’y a pas de temps à perdre sur les quatre prochaines saisons…
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