« Je pourrais demander un régiment de CRS nus, ils me les donneraient », plaisante Thierry Reboul avant le défilé des champions

Quelques minutes avant le défilé des champions sur les Champs-Elysées, Thierry Reboul, directeur créatif de Paris 2024, s’est exprimé sur RMC sur le succès des cérémonies des Jeux dans la Capitale.

« Je suis un gamin dans un magasin de jouets. » A quelques mètres de l’Arc de Triomphe, Thierry Reboul commence à savourer son travail. Si le directeur artistique de Paris 2024 n’a pas beaucoup dormi depuis plusieurs semaines, la réussite des JO est aussi la sienne. L’homme qui a eu l’idée folle d’organiser la cérémonie d’ouverture sur la Seine le 26 juillet dernier a été un parfait chef d’orchestre pour ouvrir et clôturer les Jeux olympiques et paralympiques. Quatre shows exceptionnels plébiscités dans le monde entier qui ont convaincu Emmanuel Macron de lui confier l’organisation du défilé des athlètes, ce samedi 14 septembre sur les Champs-Elysées.

“L’idée du président, c’était de décorer des sportifs en public pour la première fois”, a expliqué Thierry Reboul à RMC. “Cela me parle parce que j’aime sortir des choses des stades ou des grandes maisons. J’ai dit : ‘je le ferai, mais laissez-moi jouer’. J’ai passé ma vie à demander des choses beaucoup plus petites et on ne me les a pas données. J’ai du mal à résister à ce genre d’appel.”

Reboul : « Ce n’était pas difficile aujourd’hui car tout s’est bien passé »

C’est ainsi que Thierry Reboul s’est offert un 5e « cadeau ». Les Champs-Elysées et une scène à 360 degrés autour de l’Arc de Triomphe sont à lui. L’intéressé dit ne pas s’être battu pour l’obtenir. Après avoir salué le soutien inconditionnel de Tony Estanguet (« il ne lâche rien »), il reconnaît que le succès des quatre cérémonies lui a donné beaucoup de crédibilité : « Ce n’est pas dur aujourd’hui parce que tout s’est bien passé, parce qu’aujourd’hui je pourrais demander un régiment de CRS nus, ils me les donneraient », dit-il en riant. « Même avec la police, on a vécu une aventure qui est devenue presque amicale. Ils lui font confiance ». Et il ajoute à propos du bain d’euphorie dans lequel il baigne depuis le 26 juillet : « Dans trois mois, ce ne sera plus pareil ».