« Je suis sous la surveillance de tous les Français »

LPour sa première sortie officielle en tant que Premier ministre, Michel Barnier a donné quelques éléments de sa direction. En visite à l’hôpital Necker ce samedi, il a déclaré à la presse qu’il souhaitait inclure différentes orientations politiques dans son gouvernement, alors que la gauche était en émoi et manifestait pour sa démission dans la capitale.

“Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite”, a-t-il assuré, assurant qu’il y aura “des gens de (sa) famille politique, des gens de bonne volonté de la majorité sortante”. Le chef du gouvernement n’a pas exclu de nommer des ministres “de gauche”. Il a dit vouloir incarner une rupture dans la manière de gouverner et compter sur “toutes les forces politiques”.

Jordan Bardella a récemment affirmé que Michel Barnier était « surveillé » par le Rassemblement national. Ce à quoi Michel Barnier a répondu qu’il était « sous la surveillance de tous les Français », à l’exclusion d’aucun citoyen.

« La santé publique sera une priorité pour le gouvernement »

Le locataire de Matignon a également affirmé que « la santé publique sera une priorité du gouvernement. Je souhaite que les progrès soient rapides », a-t-il encore souligné. Il a toutefois nuancé : « Donnez-moi quelques semaines, ne soyez pas trop impatients ». Enfin, il a appelé au réalisme. « Ne me demandez pas de faire des miracles, demandez-moi de faire des progrès ».

Rien sur les moyens alloués au secteur, mais une ambition affichée de l’améliorer. “Je ne suis pas là pour faire des annonces ou me la péter, mais il faut comprendre pour agir. Il y a des progrès à faire dans l’organisation, des économies à faire. Je vais continuer à essayer de comprendre pour agir”, a-t-il ajouté.