Les élections européennes, c’est dans 9 jours ! Et pas moins de 38 listes (un record) sont en compétition pour élire les 81 prochains députés français, qui siégeront au Parlement européen. Pour vous aider à faire votre choix, Public Sénat se mobilise en donnant la parole aux « petites » listes.
Aujourd’hui, c’est Florian Philippot, dont la liste « Les Patriotes », et crédité de 1% d’intentions de vote dans les sondages, qui répond à nos questions sur sa vision de l’Europe. Pour l’ancien député européen (2014-2019), « notre pays est maltraité par des Bruxellois, non élus et responsables envers personne ».
« Faire connaître le Frexit et l’imposer dans le débat public »
Fervent partisan de la sortie de la France de l’Union européenne et des traités de libre-échange, l’ancien vice-président du Front national a une vision « très négative » de l’Europe, qu’il accuse de « ne rien apporter de bon aux Français ». « L’UE n’a tenu aucune de ses promesses, elle détruit tout », déplore-t-il, jugeant qu’il n’est « pas possible de changer » l’Europe de l’intérieur. « Je veux détruire l’UE avant qu’elle nous détruit », assure Florian. Philippot.
Le président des Patriotes se veut ainsi le défenseur d' »une France indépendante, d’une France libre, qui puisse être juste, prospère, puissante, écoutée, respectée, qui continuera à dialoguer avec les autres pays européens, mais en étant libre ». . Ainsi, il souhaite « faire connaître le Frexit et l’imposer dans le débat public, pour que notre pays puisse se libérer ».
Selon lui, la sortie de l’Union européenne entraînera « plein de mesures concrètes » : « on pourra diviser par 3 le prix de l’électricité en quittant le marché européen », « récupérer 15 milliards par an » (NDLR : différence entre le montant versé par la France à l’Union et le montant qu’elle reçoit), défendre la paix. Florian Philippot ne se retient pas non plus de critiques très sévères à l’encontre de la Commission européenne et de l’Otan, qu’il accuse de « nous conduire à la guerre ».
Fervent opposant aux vaccins, l’ancien eurodéputé tient à rappeler les « batailles » que son parti a menées au moment de la crise du Covid : « Nous avons mené tous ces combats pour nos libertés, pendant le Covid, pour les personnels suspendus, pour que notre pays soit indépendant, pour la paix », dit-il.
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