Pour le gouvernement de Michel Barnier, le premier grand défi sera de construire le budget 2025 face à une Assemblée sans majorité claire. L’urgence est réelle : après un été marqué par un vide politique, les délais prévus par la loi ne seront pas respectés. Le budget, initialement prévu pour le 1er octobre, sera plutôt dévoilé le 9 octobre. L’enjeu est de taille, avec une dette de 3 000 milliards d’euros et une France sous surveillance européenne pour déficit excessif. Dans ce contexte, Michel Barnier ouvre la porte à des hausses d’impôts, un virage qu’Emmanuel Macron s’était jusqu’ici refusé à prendre. Mais la situation des finances françaises est-elle vraiment aussi grave que le prétend le gouvernement ? Pour en débattre, notre invité Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne et ancien gouverneur de la Banque de France.
Pour le gouvernement de Michel Barnier, le premier grand défi sera de construire le budget 2025 face à une Assemblée sans majorité claire. L’urgence est réelle : après un été marqué par un vide politique, les délais prévus par la loi ne seront pas respectés. Le budget, initialement prévu pour le 1er octobre, sera plutôt dévoilé le 9 octobre. L’enjeu est de taille, avec une dette de 3 000 milliards d’euros et une France sous surveillance européenne pour déficit excessif. Dans ce contexte, Michel Barnier ouvre la porte à des hausses d’impôts, un virage qu’Emmanuel Macron s’était jusqu’ici refusé à prendre. Mais la situation des finances françaises est-elle vraiment aussi grave que le prétend le gouvernement ? Pour en débattre, notre invité Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne et ancien gouverneur de la Banque de France.