» LLe malheur du monde a commencé avec le déni d’une victoire de la gauche. » Alors que le nom du Premier ministre est toujours attendu et qu’Emmanuel Macron a refusé de nommer Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, à Matignon, Jean-Luc Mélenchon a taclé le chef de l’Etat, ce mercredi 4 septembre, en évoquant l’anniversaire de l’élection du président chilien Salvador Allende en 1970.
« Le 4 septembre 1970, Salvador Allende est élu président du Chili avec 37 % des voix. La droite rejette sa légitimité. Elle le fera jusqu’à son assassinat », écrit le leader insoumis sur son compte X. En 1970, le socialiste Salvador Allende remporte de justesse l’élection face à l’ancien président de droite. Il se suicidera finalement trois ans plus tard, après un coup d’État militaire mené par Augusto Pinochet, et soutenu par les États-Unis dirigés par Nixon.
Le 4 septembre 1970, Salvador Allende est élu président du Chili avec 37% des voix. La droite rejette sa légitimité. Elle le fera jusqu’à son assassinat. Le libéralisme des Chicago Boys sera alors appliqué pour la première fois comme politique économique. Reagan, Thatcher, Blair,…
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 4 septembre 2024
Jean-Luc Mélenchon évoque le « libéralisme des Chicago Boys »
Jean-Luc Mélenchon en profite pour pointer du doigt le « libéralisme » économique du groupe d’économistes surnommés « Chicago Boys » qui sera appliqué au Chili et ailleurs. « Reagan, Thatcher, Blair, Schröder et Macron ont continué », écrit le leader de La France Insoumise. Et de conclure : « Le malheur du monde a commencé avec le déni d’une victoire de la gauche. »
À LIRE AUSSI Macron : le jeu qui rend fouJean-Luc Mélenchon avait déjà comparé Emmanuel Macron à Pinochet, lors de la commémoration du 50e anniversaire du renversement du dictateur chilien. « C’est sur la base du coup d’État de Pinochet que les Chicago Boys ont pu commencer leurs expériences sur le dos du peuple chilien. Et qu’après les avoir réalisées, elles se sont ensuite répandues dans le monde entier. Ce que nous célébrons, c’est le début de notre combat contre cette politique. Et nous le poursuivons ici même contre ceux qui la prolongent, qu’ils s’appellent Macron, Borne… Ils ont pour nous le même visage bestial qui a commencé à Santiago du Chili », déclarait-il le 11 septembre 2023.