LLa semaine dernière, il avait fait condamner pour « injure publique » le directeur et ancien policier Olivier Marchal, qui l’avait (entre autres) traité de « connard » sur un plateau de télévision. Cette fois, Jean-Luc Mélenchon se retrouve de l’autre côté de la barre, dans la position moins confortable de l’accusé. Le chef de file de La France insoumise (LFI) devait répondre, ce mardi 24 septembre, à une convocation policière à la suite de ses propos tenus le 18 avril à Lille, en pleine campagne électorale européenne.
Furieux d’avoir été banni de l’université où il devait donner une conférence sur la Palestine – son président, Régis Bordet, et le préfet du Nord avaient invoqué un risque sérieux de troubles à l’ordre public -, le « lider maximo » de la gauche française a crié à tue-tête, lors d’un meeting de rue improvisé : « “Je n’ai rien fait, a dit Eichmann. J’ai seulement obéi à la loi telle qu’elle était dans mon pays”. Alors ils disent qu’ils obéissent à la loi et ils mettent en œuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne », a dénoncé Mélenchon.
Indignation de la classe politique
Cette comparaison risquée entre un président d’université et le «logisticien» de la «solution finale» (condamné à mort en 1961 et exécuté un an plus tard en Israël pour crimes contre l’humanité et le peuple juif) avait indigné la classe politique, jusque dans les rangs de la gauche. «Ce que Jean-Luc Mél (…) Lire la suite