Actuellement en cours de restauration, le majestueux Grand Palais accueillera les épreuves olympiques d’escrime et de taekwondo. Mais ce n’est pas la première fois que ce chef-d’œuvre architectural rencontrera les Jeux Olympiques. Lors des Jeux Olympiques de 1924, le Grand Palais avait déjà accueilli des concours artistiques.
Il y a d’abord cette sensation d’être tout petit sous un gigantesque parapluie métallique. La nef est immense ; un sentiment partagé par Daniel Sancho, le directeur du projet de restauration du Grand Palais. Il porte un casque et un gilet de chantier et lève les yeux vers le ciel. “ C’est un volume fou : on fait 35 mètres de haut dans les parties communes, on monte jusqu’à 45 mètres dans la partie centrale, 13 000 m²… L’architecture industrielle, c’est vraiment l’utilisation du métal au maximum de ses capacités. », décrit Daniel Sancho qui poursuit : « Une charpente extrêmement élancée pour l’époque, c’est aussi l’utilisation du rivet… On a donc quelque chose d’extrêmement sophistiqué techniquement d’un point de vue industriel. »
On apprend également que la charpente en fer pèse 6 000 tonnes – le poids de la Tour Eiffel – et que la verrière est la plus grande d’Europe. Créé en 1900 pour l’Exposition universelle, le Grand Palais a continué à accueillir de grands événements, comme le Salon de l’Auto, comme le montrent les archives.
Grâce aux travaux, la nef a retrouvé sa grâce aérienne, la splendeur de sa dentelle métallique et la transparence de sa verrière. Un cadre olympique pour accueillir dans un premier temps les épreuves d’escrime. Nous fermons les yeux et imaginons. “ Nous installons le terrain de jeu au milieu, des tribunes pour 8 000 personnes, nous avons les espaces de service tout autour, sous l’escalier principal, il devrait y avoir la tribune des juges. On voit bien que la taille de cet espace de 13 000 m² par rapport aux attentes d’un événement sportif majeur sont cohérentes. », assure Daniel Sancho.
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Le seul petit écueil lorsqu’on filme une clôture est qu’il ne faut pas qu’il y ait trop de lumière, il faudra donc l’atténuer avec une barrière immatérielle tendue sous le dessous du cadre. L’escalier principal, chef-d’œuvre de l’art nouveau, fera partie du spectacle puisque les athlètes l’emprunteront lors des finales. Lors de la rénovation, il a fallu, comme pour la charpente, retrouver la couleur d’origine.
” Nous avons réalisé des études stratigraphiques classiques, en retrouvant les traces, pour arriver à ce tableau aujourd’hui en place. Comment le qualifier ? Brun bronze… C’est une peinture beaucoup plus foncée qui met vraiment en valeur les formes de l’escalier. », explique le directeur du projet de restauration du Grand Palais. ” On voit apparaître les reliefs, des volutes dans tous les sens, des fûts en porphyre, des éléments en bronze qui sont fixés sur ce porphyre qui ont également été restaurés. On a donc quelque chose d’extrêmement délicat, l’œuvre retrouve ses qualités d’origine, ses couleurs d’origine », ajoute Daniel Sancho.
Dans quelques semaines, le cliquetis des clinquants remplacera le vacarme de l’ouvrage.
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