Une prime ou gratification exceptionnelle. Deux syndicats de cheminots ont réclamé ce mercredi 18 septembre une compensation salariale pour tous les salariés de la SNCF en raison du bon déroulement des activités de transport de l’entreprise ferroviaire pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ont-ils indiqué à la presse.AFPconfirmant les informations de la parisien .
« Un nombre énorme de salariés n’ont pas été touchés par la prime olympique »une prime versée aux quelque 50 000 cheminots mobilisés pendant les Jeux, « a contribué au succès des transports pendant cette période »justifié à laAFP Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire.
« Une logique de redistribution entre salariés »
Le syndicat réclame soit une gratification, soit une prime exceptionnelle, comme la CFDT-Cheminots, qui réfléchit également à une revalorisation salariale, a-t-elle indiqué à la presse.AFPLes propositions, présentées mercredi, seront débattues dans le cadre des négociations salariales annuelles d’ici la fin de l’année.
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« Pour l’instant, la direction nous explique que l’inflation est au même niveau que les années précédentes, mais les résultats de l’entreprise et la fréquentation, à de bons niveaux, nécessitent une logique de redistribution entre les salariés »a dit leAFP Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots.
95 € brut par jour
La prime olympique pour les agents concernés est de 95 euros bruts par jour, avec un plafond maximum de 1.900 euros, selon l’accord qui avait été signé par la direction et une partie des syndicats. Elle concerne environ 50.000 cheminots mobilisés partout où se déroulent les événements – en Île-de-France mais aussi à Châteauroux, Saint-Etienne et Marseille – quelle que soit leur profession.
Les deux syndicats regrettent que tous les salariés du groupe, notamment ceux travaillant dans les fonctions support comme les ressources humaines, partout en France, n’y aient pas eu droit. Ils ont formulé leur demande mercredi matin, lors d’une réunion de suivi post-Jeux. Contacté, le groupe SNCF n’était pas en mesure de répondre dans l’immédiat.