toin’est pas une mesure qui ne fait pas l’unanimité. Lors de sa visite au Festival de Cannes ce samedi 18 mai, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a dévoilé une avancée significative pour le mouvement #MeToo. Désormais, la présence d’un « animateur enfants » sera exigée sur tous les tournages impliquant des mineurs.
Cette mesure a été demandée par l’actrice Judith Godrèche, devenue une figure de proue de la lutte contre les violences sexuelles, depuis qu’elle a accusé les réalisateurs Jacques Doillon et Benoît Jacquot de viols survenus durant son adolescence. Lors de son audition au Sénat, l’actrice a souligné l’importance de “ne jamais laisser un enfant seul sur un plateau”, suscitant de nombreux débats dans le monde cinématographique.
Toutefois, cette annonce a reçu un accueil mitigé de la part de la célèbre actrice. “Nous espérons que ce n’est pas opportuniste”, a-t-elle déclaré. franceinfo le dimanche 19 mai après l’annonce de la ministre de la Culture, Rachida Dati.
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« Un métier qui prend du temps »
Judith Godrèche s’interroge sur les détails de cette nouvelle mesure : « Est-ce que ce référent sera formé ? Et si oui, quelle formation recevra-t-il ? » Devenue une figure emblématique de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au cinéma, la comédienne souligne que « c’est un travail qui prend du temps ».
Elle a présenté (…) Lire la suite