Le gouvernement hongrois, qui soutenait jusqu’ici la loi sur la restauration de la nature adoptée par le Parlement européen, s’est brusquement rangé du côté des opposants juste avant le vote des ministres européens de l’environnement de l’UE le 26 mars, provoquant l’échec d’un projet envisagé depuis plusieurs années. . L’exécutif magyar prouve, une fois de plus, que le régime Orban est un fardeau pour l’Union. L’attitude imprévisible des Hongrois, leurs mesquineries et leur aversion pour les objectifs européens communs perturbent les progrès déjà grinçants de la machine continentale.
Qu’importent les raisons de ce revirement soudain ? Peut-être bloquons-nous les mécanismes de décision de l’Union par vengeance. Peut-être Orban avait-il en tête de nouveaux investissements destructeurs de la nature, que la loi compliquerait. Ou peut-être a-t-il rendu service, dans une logique de concessions mutuelles, au Parti populaire européen, mis en minorité contre une majorité qui protège l’environnement. Une chose est sûre : nous avons une fois de plus fait obstacle à l’ambition commune au nom d’intérêts inadmissibles.
Subventions capturées
L’UE a dû s’engager à réhabiliter les forêts, les champs, les rivières et les habitats aquatiques. La méthode la plus naturelle pour lutter contre le réchauffement climatique. Nous nous serions engagés, entre autres, à stopper la dangereuse extinction des insectes pollinisateurs, dont dépend l’autosuffisance alimentaire des Européens. Cette loi aurait prouvé que l’UE est enfin prête à traduire en actes ses déclarations régulières en faveur de la défense de nos ressources naturelles. Notre engagement commun aurait pu aussi servir d’exemple à ceux qui, sur d’autres continents et dans des conditions plus misérables, luttent contre l’ordre international du « libre-échange », transformant la planète en décharge.
Bien entendu, nombreux sont ceux qui, en Europe, craignent que la protection de l’environnement ne menace la compétitivité de l’économie. Ils confondent agriculture et spéculation. Ils font croire aux gens
Le gouvernement hongrois, qui soutenait jusqu’ici la loi sur la restauration de la nature adoptée par le Parlement européen, s’est brusquement rangé du côté des opposants juste avant le vote des ministres européens de l’environnement de l’UE le 26 mars, provoquant l’échec d’un projet envisagé depuis plusieurs années. . L’exécutif magyar prouve, une fois de plus, que le régime Orban est un fardeau pour l’Union. L’attitude imprévisible des Hongrois, leurs mesquineries et leur aversion pour les objectifs européens communs perturbent les progrès déjà grinçants de la machine continentale.
Qu’importent les raisons de ce revirement soudain ? Peut-être bloquons-nous les mécanismes de décision de l’Union par vengeance. Peut-être Orban avait-il en tête de nouveaux investissements destructeurs de la nature, que la loi compliquerait. Ou peut-être a-t-il rendu service, dans une logique de concessions mutuelles, au Parti populaire européen, mis en minorité contre une majorité qui protège l’environnement. Une chose est sûre : nous avons une fois de plus fait obstacle à l’ambition commune au nom d’intérêts inadmissibles.
Subventions capturées
L’UE a dû s’engager à réhabiliter les forêts, les champs, les rivières et les habitats aquatiques. La méthode la plus naturelle pour lutter contre le réchauffement climatique. Nous nous serions engagés, entre autres, à stopper la dangereuse extinction des insectes pollinisateurs, dont dépend l’autosuffisance alimentaire des Européens. Cette loi aurait prouvé que l’UE est enfin prête à traduire en actes ses déclarations régulières en faveur de la défense de nos ressources naturelles. Notre engagement commun aurait pu aussi servir d’exemple à ceux qui, sur d’autres continents et dans des conditions plus misérables, luttent contre l’ordre international du « libre-échange », transformant la planète en décharge.
Bien entendu, nombreux sont ceux qui, en Europe, craignent que la protection de l’environnement ne menace la compétitivité de l’économie. Ils confondent agriculture et spéculation. Ils font croire aux gens