Kamala Harris contre les fake news. La candidate démocrate à la Maison Blanche est une nouvelle fois la cible d’une campagne de désinformation. Une nouvelle fausse vidéo circule sur les réseaux sociaux et semble montrer la concurrente de Donald Trump sur un tapis rouge, serrant la main, devant les photographes, d’un homme portant une chemise blanche et des lunettes noires.
L’homme serait, selon les relais de ces images, le rappeur P. Diddy, aujourd’hui en prison après une dizaine de plaintes pour viol ou agression sexuelle déposées contre lui. Une nouvelle femme a également brisé son silence ce mardi 24 septembre, accusant le producteur de hip hop de l’avoir violée en 2001.
La proximité de Kamala Harris avec Sean « Diddy » Combs, le vrai nom du rappeur, pourrait lui coûter cher dans les urnes. « N’oubliez jamais comment Kamala Harris a débuté. Elle n’est pas non plus étrangère aux soirées Diddy à Los Angeles », a écrit un internaute en commentaire des images, relayées sur X dans différentes langues.
Même Donald Trump a partagé une photo de cette fameuse soirée sur ses réseaux sociaux, montrant son concurrent aux côtés de celui qu’il suppose être le rappeur P. Diddy.
Sauf que cette image est un montage et la vidéo est un faux, comme le souligne AFP factuel. Il s’agit en fait de l’animateur et présentateur de télévision Montel Williams, avec qui Kamala Harris aurait eu une courte relation. Ce dernier s’était d’ailleurs exprimé sur cette histoire, en 2019, dans une publication sur X et sortie des archives par l’AFP.
« Kamala Harris et moi avons eu une brève relation il y a environ 20 ans, lorsque nous étions tous les deux célibataires. Et alors ? J’ai un grand respect pour la sénatrice Harris. Je me demande si les mêmes déclarations sur ses relations amoureuses auraient été écrites si elle avait été un candidat masculin ? » avait alors déclaré l’animatrice, atteinte de sclérose en plaques.
Ce n’est pas la première fois que Kamala Harris est victime de fausses vidéos circulant sur Internet et visant à la discréditer. Plus tôt en septembre, une autre série d’images accusait par exemple la candidate démocrate d’avoir renversé une enfant à San Francisco en 2011, provoquant sa paralysie.
Autant de fausses nouvelles qui ont déjà poussé Microsoft à affirmer que la Russie était derrière une vaste campagne de désinformation visant la campagne de la vice-présidente Kamala Harris, en utilisant des vidéos complotistes.
Article original publié sur BFMTV.com
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