CIl s’agit d’une décision économique aux conséquences politiques inévitables. La banque centrale américaine (Fed) a abaissé ses taux mercredi pour la première fois depuis 2020, frappant fort avec une baisse d’un demi-point, vue comme un “début”, lors de la dernière réunion de l’institution avant l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.
Bien que la Fed soit indépendante du pouvoir politique, à un mois et demi du duel entre Kamala Harris et Donald Trump, sa décision, qui devrait à terme redonner du pouvoir d’achat aux ménages américains en abaissant le coût du crédit, pourrait donner un coup de pouce à l’actuel vice-président de Joe Biden et provoque quelques grincements de dents dans le camp adverse.
« Bonne nouvelle », a déclaré Harris.
Kamala Harris a salué cette décision comme une « bonne nouvelle pour les Américains » et Joe Biden l’a qualifiée de « moment important ». Mais pour Donald Trump, cette baisse drastique des taux montre soit « que l’économie est en très mauvaise posture », soit que les responsables de la Fed « jouent le jeu des politiciens ».
Le président de l’institution, Jerome Powell, a toutefois assuré lors de sa conférence de presse que les considérations politiques n’entraient pas dans ses décisions : “Nous nous demandons : quelle est la bonne chose à faire pour les personnes que nous servons ? Et c’est ce que nous faisons (…) Rien d’autre n’est discuté.”
Un objectif d’environ 3% en 2026
Avec cette baisse, les taux de la Fed se situent désormais dans une fourchette (…) Lire la suite