DÉCRYPTION – Les Français estiment que les conditions d’emprunt ne sont toujours pas très favorables, malgré les multiples baisses de taux. Peuvent-ils espérer une meilleure situation en seconde période ?
Après 2023, véritable annus horribilis, une secousse se fait sentir depuis plusieurs mois sur le marché du crédit immobilier. La preuve chiffrée : après avoir touché le fond en mars (6,9 milliards d’euros prêtés, hors renégociations – du jamais vu depuis 10 ans !), la production de crédit a affiché un net rebond en avril : +29% à 8,9 milliards d’euros. Côté taux également, les nouvelles sont bonnes. De 4,5 % (hors assurance), les taux des crédits sont passés en dessous de 4 %, en moyenne, sur 20 et 25 ans. Insuffisant pour certains ménages, notamment les primo-accédants, qui n’ont récupéré, avec cette baisse de taux, qu’un petit quart des 60 000 à 70 000 € de baisse de pouvoir d’achat.
La Banque centrale européenne pourrait leur donner un coup de pouce avec une ou plusieurs baisses de ses taux directeurs attendues d’ici la fin de l’année. De quoi espérer des taux de crédit compris entre 3 et 3,5% en 6 mois. « Les banques demandent des dossiers et certaines nous disent « ne détenez pas… »
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