Vin mousseux, vin blanc, vin mousseux, rosé, vin rouge… Le nombre de cépages, de vignerons et de viticulteurs augmente chaque année chez nos voisins belges.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
On n’a jamais vu autant de vin au pays de la bière. L’année 2023 a marqué une production record de vin en Belgique, avec 3,4 millions de litres de vin, soit une augmentation de 13% par rapport à l’année précédente, selon les derniers chiffres de l’équivalent belge du ministère du Vin. l’économie. En dix ans, la production viticole en Belgique a été multipliée par 6,5 et le nombre d’hectares de vignes par douze en près de vingt ans.
Les vignes de Vincent Dinnste sont à peine visibles, et pour cause : ses 4 000 vignes n’ont été plantées qu’à la mi-avril. A 35 ans, cet ingénieur agronome de formation décide de se lancer, comme une trentaine de nouveaux vignerons chaque année en Belgique. Près de Dinant, en Wallonie proche de la frontière française, il achète six hectares de coteaux dans un paysage vallonné surplombant la vallée de la Meuse. Comme cépage, il a choisi le Pinot-Meunier. Et son œil pétille lorsqu’il raconte son aventure : “Nous sommes en légère pente sud-ouest, nous avons donc vraiment une très bonne exposition au soleil. D’ici fin 2028, j’espère vendre ma première bouteille. Nous avons vraiment le climat maintenant qui nous permet de faire des vins de qualité. »il explique.
«Quelques vignerons ont réussi à élaborer des vins de qualité.»
Vincent Dinnste, « néo-vigneron » belgesur franceinfo
Parmi les vignerons qui inspirent une nouvelle génération, on retrouve la famille Hautier, du domaine Chapters à Nivelles, dans le Brabant wallon, au sud de Bruxelles. Les premières vignes ont été plantées en 2013. « Quand nous avons lancé le vignoble, les gens nous prenaient pour des fous », rappelle Cathy Hautier. Plus de dix ans plus tard, le domaine compte 13 hectares et 12 cépages, et le nombre de bouteilles augmente chaque année, avec du rouge, du blanc et du pétillant : « En 2021, cela représentait 25 000 bouteilles, en 2022 on était à 60-65 000 bouteilles et en 2023, je pense que nous produirons entre 50 000 et 55 000 bouteilles, explique le vigneron. Oui, il y a un engouement pour le vin en Belgique, pour s’installer comme vigneron ou vigneron. Cela mobilise tout le monde.”souligne-t-elle.
Avec le réchauffement climatique, « en Belgique, nous serons en Bourgogne »
Pour Marc de Brower, spécialiste de l’histoire du vin en Belgique, cet engouement s’explique notamment par le changement climatique : « On a presque le climat de la Champagne qui remonte à une trentaine d’années. Et en Champagne, ils ont un problème, ils ont trop chaud. Alors faire du champagne en Champagne va devenir de plus en plus difficile. Ainsi la zone pétillante, pétillante reviendra en Belgique vers les années 2050 puis la Bourgogne reviendra en Belgique. Nous serons en Bourgogne !
Selon les spécialistes, le nombre d’hectares de vignes belges passera d’environ 900 aujourd’hui à une dizaine de milliers d’ici 20 à 30 ans.
Vin mousseux, vin blanc, vin mousseux, rosé, vin rouge… Le nombre de cépages, de vignerons et de viticulteurs augmente chaque année chez nos voisins belges.
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On n’a jamais vu autant de vin au pays de la bière. L’année 2023 a marqué une production record de vin en Belgique, avec 3,4 millions de litres de vin, soit une augmentation de 13% par rapport à l’année précédente, selon les derniers chiffres de l’équivalent belge du ministère du Vin. l’économie. En dix ans, la production viticole en Belgique a été multipliée par 6,5 et le nombre d’hectares de vignes par douze en près de vingt ans.
Les vignes de Vincent Dinnste sont à peine visibles, et pour cause : ses 4 000 vignes n’ont été plantées qu’à la mi-avril. A 35 ans, cet ingénieur agronome de formation décide de se lancer, comme une trentaine de nouveaux vignerons chaque année en Belgique. Près de Dinant, en Wallonie proche de la frontière française, il achète six hectares de coteaux dans un paysage vallonné surplombant la vallée de la Meuse. Comme cépage, il a choisi le Pinot-Meunier. Et son œil pétille lorsqu’il raconte son aventure : “Nous sommes en légère pente sud-ouest, nous avons donc vraiment une très bonne exposition au soleil. D’ici fin 2028, j’espère vendre ma première bouteille. Nous avons vraiment le climat maintenant qui nous permet de faire des vins de qualité. »il explique.
«Quelques vignerons ont réussi à élaborer des vins de qualité.»
Vincent Dinnste, « néo-vigneron » belgesur franceinfo
Parmi les vignerons qui inspirent une nouvelle génération, on retrouve la famille Hautier, du domaine Chapters à Nivelles, dans le Brabant wallon, au sud de Bruxelles. Les premières vignes ont été plantées en 2013. « Quand nous avons lancé le vignoble, les gens nous prenaient pour des fous », rappelle Cathy Hautier. Plus de dix ans plus tard, le domaine compte 13 hectares et 12 cépages, et le nombre de bouteilles augmente chaque année, avec du rouge, du blanc et du pétillant : « En 2021, cela représentait 25 000 bouteilles, en 2022 on était à 60-65 000 bouteilles et en 2023, je pense que nous produirons entre 50 000 et 55 000 bouteilles, explique le vigneron. Oui, il y a un engouement pour le vin en Belgique, pour s’installer comme vigneron ou vigneron. Cela mobilise tout le monde.”souligne-t-elle.
Avec le réchauffement climatique, « en Belgique, nous serons en Bourgogne »
Pour Marc de Brower, spécialiste de l’histoire du vin en Belgique, cet engouement s’explique notamment par le changement climatique : « On a presque le climat de la Champagne qui remonte à une trentaine d’années. Et en Champagne, ils ont un problème, ils ont trop chaud. Alors faire du champagne en Champagne va devenir de plus en plus difficile. Ainsi la zone pétillante, pétillante reviendra en Belgique vers les années 2050 puis la Bourgogne reviendra en Belgique. Nous serons en Bourgogne !
Selon les spécialistes, le nombre d’hectares de vignes belges passera d’environ 900 aujourd’hui à une dizaine de milliers d’ici 20 à 30 ans.