La campagne « effrénée » pour les élections législatives est lancée, et « tout le monde y va à l’aveugle »

Alors que « la gueule de bois n’est pas encore passée » en France, après la large victoire de l’extrême droite de Marine Le Pen aux élections européennes de dimanche et la dissolution « inattendu » de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, la campagne « frénétique » pour les élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet est lancée, et « Tout le monde entre à l’aveugle »observer El País.

« Les manœuvres ont déjà commencé pour une campagne express qui durera à peine trois semaines, et sur laquelle plane le grand point d’interrogation : la formation ultra gagnera-t-elle cette fois, finalement et après de multiples tentatives infructueuses ?note le journal espagnol.

Réunions d’urgence

Le lundi 10 juin, les partis politiques ont tenu des réunions « urgence » sonder leurs alliés potentiels, en vue du vote des législatives «le plus important depuis des décennies»rapports Le gardien.

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, la chef de file des députés RN, Marine Le Pen, et sa nièce, tête de liste Reconquête ! Marion Maréchal, nouvellement élue au Parlement européen, s’est réunie pour discuter d’une éventuelle coalition électorale, rapporte le journal britannique.

«Les deux principales forces d’extrême droite du pays ont étudié la possibilité de s’allier contre (Emmanuel Macron) dans un bras de fer qui pourrait s’avérer crucial pour l’avenir de la France et de l’Union européenne », commentaires Politique Europe.

LE « télégénique » patron du RN, selon les mots du Gardiena également dit « tend (D) la main » aux Républicains.

«La décision inattendue et risquée d’organiser des élections aussi rapidement pourrait donner un pouvoir politique majeur à l’extrême droite, après des années de marginalisation, et anéantir la présidence de M. Macron trois ans avant qu’elle ne se termine. Si le parti d’extrême droite obtenait la majorité absolue, le président perdrait de fait le contrôle de la majeure partie de la politique intérieure française.prévient le quotidien britannique.

L’avertissement préélectoral de Macron

Les Français sont partis, « divisé ces derniers mois par les guerres de Gaza et d’Ukraine, ou par le personnalisme de Jean-Luc Mélenchon »c’est « uni » Lundi, soulagement El País. PS, EELV, PCF et LFI réclamaient « la constitution d’un front populaire » et a indiqué qu’il voulait « soutenir les candidatures uniques dès le premier tour » élections législatives, dans un communiqué également signé de Place publique et Générations, publié au terme d’un après-midi de négociations. «Ce ‘nouveau front populaire’ rassemblerait la gauche radicale et eurosceptique, les sociaux-démocrates pro-UE et pro-OTAN et les syndicats», précise le média. La gauche a également mis sur la table le nom d’un potentiel Premier ministre, l’ex-unioniste Laurent Berger.

Emmanuel Macron, qui entrera en campagne mardi en tenant une conférence de presse dans l’après-midi, s’est adressé « un avertissement pré-électoral » dans le pays, « évoquant les horreurs du fascisme » à Oradour-sur-Glane, remarque Les temps. Lors d’une cérémonie 80 ans après le massacre des habitants du village par les nazis, le président français, accompagné de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, a déclaré que cette histoire ne devait pas être diffusée. « redémarrage », rapporte le journal britannique. Et ça « quelques heures après l’annonce d’un vote qui pourrait propulser le RN au pouvoir ».