De moins en moins de logements sont construits. Peut-être l’érosion d’un rêve auquel la chanson a souvent fait écho.
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Peu de chansons sont aussi éloquentes sur l’émotion de la famille qui se construit. Dans Quatre murs et un toit, Bénabar représente le jeune couple devant leur terrain nu, rêvant à quoi ressemblera leur maison. On imagine facilement la scène, mais il ne faut pas oublier, dans le mouvement panoramique de la caméra, d’installer le panneau réglementaire, mentionnant le permis de construire.
Eh bien – nous vous en parlions cette semaine sur France Info, de moins en moins de permis de construire sont délivrés : moins 17,7 % de baisse entre mai 2023 et avril 2024. Cela signifie donc moins de ces rêves.
Dans le deuxième épisode de Ces chansons qui font l’actualité diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Bénabar, Quatre murs et un toit, 2006
Ours, La maison de mes parents, 2007
Françoise Hardy, La maison où j’ai grandi, 1966
Graeme Allwright, Petites boîtes, 1966
Eddie Mitchell, Société anonyme, 1966
Gilbert Bécaud, Le marchand de ballons, 1955
Claude Nougaro, Sa maison, 1971
Diane Tell, Si j’étais un homme, 1980
Liz Van Deuq, Les banlieues suburbaines, 2018
Claude Nougaro, Sa maison, 1971
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Et vous pouvez également retrouver le podcast sur ce lien Derrière nos voix, avec les secrets d’écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.