“BSi la Cour des comptes devait résumer en cinq mots son appréciation sur la manière dont l’État tente de réparer les spoliations de biens culturels commises pendant la Seconde Guerre mondiale en France, c’est sans doute ainsi qu’elle la formulerait. Le 24 septembre, lors de la remise d’un rapport public de l’institution sur l’examen de ce dossier sensible, Pierre Moscovici, premier président de la Cour, a émis un avis nuancé sur la manière dont notre pays traite le sujet.
“Les spoliations perpétrées par l’occupant nazi mais aussi par les autorités de Vichy constituent une composante majeure des crimes commis contre les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale (…). Plusieurs raisons ont justifié l’intérêt de la Cour pour la manière dont…