Des milliers d’amendes pour excès de vitesse pourraient être annulées en Italie, où la Cour de cassation vient de prononcer une sentence qui a ébranlé nombre de municipalités.
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Tout part du cas d’un automobiliste de Trévise, près de Venise. Il a reçu une amende pour excès de vitesse qui n’a pas été contestée, même par l’intéressé. Il n’aura cependant pas à payer son amende. Si le radar qui a effectué la mesure a été agréé par le ministère des Transports, il ne l’est pas : il lui manque un cachet technique, obligatoire selon le code de la route. Le problème est qu’aucune institution ou entité spécifique n’est désignée.
C’est donc un vide juridique dont a profité cet automobiliste. La grande question est de savoir combien de radars existent dans ce cas, parmi les 11 000 qui parsèment le pays. En 2022, les 20 plus grandes villes du pays recevront grâce à elles 75 millions d’euros. Et dans un pays mal classé en Europe en matière de sécurité routière, les radars connaissent décidément une mauvaise année en Italie.
Depuis cet hiver, un personnage mystérieux est devenu une star de l’actualité, notamment dans la presse locale, en détruisant régulièrement des appareils. Il s’appelle Fleximan. Est-ce un homme, un collectif ou des vandales isolés qui se cachent derrière ce surnom ? Personne ne le sait, mais le dernier exemple en date s’est produit à Cantu, au nord de Milan.
Fleximan est peut-être le ministre des Transports, pourrait-on plaisanter. Il est vrai que le ministre lui-même n’est pas un grand fan des radars. C’est le leader d’extrême droite Matteo Salvini, qui oscille entre deux discours : la sécurité routière est une priorité mais arrêtons “ennuyer” les automobilistes. Il est entré en guerre notamment contre les maires de gauche qui multiplient, voire généralisent, les rues à 30 kilomètres/heure dans leurs villes. Il estime que certains élus n’utilisent ces radars que pour rapporter de l’argent.
Le ministre a donc fixé des règles. Les maires ne peuvent plus sévir sur les tronçons de routes où la vitesse autorisée est réduite de 20 km/h par rapport à la règle générale, qui concerne notamment la limitation à 30 km/h en ville au lieu de 50 km/h. De plus, désormais, si vous recevez plusieurs amendes en une heure, vous n’en payez qu’une, quoique majorée. Parallèlement, la ville de Bologne, qui est passée à 30 km/h presque partout, a publié un bilan de cette expérimentation lancée en janvier : selon la mairie, les accidents ont diminué de 14 % par rapport à l’année dernière.
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