Portée en priorité par les députés de La France Insoumise, cette procédure prévue par l’article 68 de la Constitution a peu de chances d’aboutir.
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Temps de lecture : 1 min
La proposition de résolution visant à lancer une procédure de destitution contre le président de la République sera examinée le 2 octobre par la commission des lois, a annoncé mercredi 25 septembre dans un communiqué le rapporteur du texte, le député vert Jérémie Iodarnoff. Le texte, signé par 81 députés dont 72 de La France Insoumise, a peu de chances d’aboutir, d’autant qu’il ne bénéficie pas d’un soutien général à gauche.
Les députés du Parti socialiste avaient en effet décidé le 16 septembre de voter en faveur de l’examen en commission de la proposition de LFI de destituer Emmanuel Macron. Mais ils voteront ensuite contre son adoption à l’Assemblée. Dans une déclaration, ils estiment que la procédure est « voué à l’échec » et que cela pourrait donner une forme de “légitimité” au chef de l’Etat. La proposition portée par les Insoumis s’annonce longue et difficile à adopter. Pour être adoptée, elle nécessiterait in fine l’approbation des deux tiers des parlementaires des deux chambres (Assemblée nationale et Sénat), réunis en Haute Cour.
Portée en priorité par les députés de La France Insoumise, cette procédure prévue par l’article 68 de la Constitution a peu de chances d’aboutir.
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La proposition de résolution visant à lancer une procédure de destitution contre le président de la République sera examinée le 2 octobre par la commission des lois, a annoncé mercredi 25 septembre dans un communiqué le rapporteur du texte, le député vert Jérémie Iodarnoff. Le texte, signé par 81 députés dont 72 de La France Insoumise, a peu de chances d’aboutir, d’autant qu’il ne bénéficie pas d’un soutien général à gauche.
Les députés du Parti socialiste avaient en effet décidé le 16 septembre de voter en faveur de l’examen en commission de la proposition de LFI de destituer Emmanuel Macron. Mais ils voteront ensuite contre son adoption à l’Assemblée. Dans une déclaration, ils estiment que la procédure est « voué à l’échec » et que cela pourrait donner une forme de “légitimité” au chef de l’Etat. La proposition portée par les Insoumis s’annonce longue et difficile à adopter. Pour être adoptée, elle nécessiterait in fine l’approbation des deux tiers des parlementaires des deux chambres (Assemblée nationale et Sénat), réunis en Haute Cour.