la direction de Sciences Po Paris demande que “chacun retrouve son calme”, ​​après deux heures de débat interne

Jean Bassères, administrateur provisoire de la Grande École, refuse, comme le réclament certains étudiants, de créer un groupe de travail sur les relations entre l’établissement et les universités israéliennes.

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Des discussions ont bien eu lieu à Sciences Po Paris, jeudi 2 mai, une semaine après la mobilisation étudiants, militants et sympathisants du comité Palestine de l’établissement. “Ça a été un débat dur, avec des positions assez claires, beaucoup d’émotion”, a déclaré Jean Bassères, administrateur provisoire de l’établissement, après ces deux heures d’échanges, réservées aux étudiants et salariés. “J’espère désormais que tout le monde retrouvera son calme (…) et que nous veillerons les uns sur les autres.»

VIDÉO. Jean Bassères, administrateur provisoire de Sciences-Po Paris

L’administrateur a « a pu clarifier un certain nombre de points, avec deux engagements » prise précédemment : la nécessité de lancer une réflexion interne à Sciences Po pour « construire une doctrine sur la nécessité ou non pour Sciences Po de prendre position sur les grands sujets politiques » Et « un projet ambitieux » Pour « Mieux vivre ensemble à l’intérieur » de l’école.

« Priorité absolue » aux examens

En revanche, Jean Bassères a « a très clairement refusé la création d’un groupe de travail proposé par certains étudiants pour enquêter sur nos relations avec les universités israéliennes et même les entreprises qui sont nos partenaires financiers », il a dit. Gouvernance actuelle “dispose de règles internes assez claires sur ces sujets”» déclara l’administrateur provisoire. “J’ai refusé la création de ce groupe de travail et je sais déjà que cela va provoquer des réactions chez certains.”

Quant à la suspension du financement de l’école par la région Ile-de-France (environ 1 million d’euros), annoncée lundi par sa présidente (LR) Valérie Pécresse, il a répété vouloir la rencontrer pour le « rassurer ses inquiétudes ». « Personnellement, je ne peux pas accepter l’idée que l’attitude d’une minorité d’étudiants puisse pénaliser les 15 000 étudiants de Sciences Po ».

Faisant écho à la mobilisation croissante aux Etats-Unis, les actions se sont multipliées en France, principalement sur les sites de Sciences Po, à Paris et en régions, et dans quelques universités. Le tout dans un contexte politique électrique, en pleine campagne européenne, La France insoumise étant notamment accusée par la droite de“instrumentalisation” mouvement. “Priorité”estime pour sa part Jean Bassères, est « pour lancer les examens qui sont prévus » dès lundi.

Charlotte

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