Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs solidaires, était invité lundi sur franceinfo.
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Temps de lecture : 2 minutes
Invité sur franceinfo lundi 6 mai, Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs solidaires, a dénoncé le “leurres” et le “gadgets” du gouvernement tandis que le ministre délégué chargé du Logement, Guillaume Kasbarian, a déclaré “ouvrir” Dimanche sur France Inter avec l’idée de changer la loi pour “renforcer” les possibilités d’expulsion des familles d’enfants délinquants des logements sociaux.
“La communication, c’est bien ! Si les ministres et le gouvernement sont là pour amuser la galerie et faire de la publicité, qu’on nous le dise, mais c’est juste insupportable”, a dénoncé Pascal Brice. Il déplore le “une manière de lancer des leurres partout pour occuper l’attention de l’opinion publique sur des choses réelles, mais sans s’attaquer à l’essentiel”, il expliqua. 2 500 000 personnes attendent un logement social en France. UN « crise majeure du logement social qui est une bombe sociale dans le pays », il assure.
« Un risque réel qu’on tue la loi SRU »
Le ministre du Logement a présenté vendredi un «projet de loi relatif au développement de l’offre de logements abordables». Le texte sera d’abord examiné au Sénat à la mi-juin, avant d’être soumis à l’Assemblée à la rentrée prochaine. “Il y a un risque réel qu’on tue la loi SRU”, craint Pascal Brice. Il souhaite un renforcement des sanctions contre les maires qui n’appliquent pas la loi Solidarité et Renouveau urbain qui impose, en théorie, 20 ou 25 % de logements sociaux dans les communes.
Pascal Brice ne comprend pas que le gouvernement “viens avec des gadgets” et ne sanctionne pas les maires qui ne veulent pas “précaire” et de “pauvre” dans leur communauté. « Je demande au gouvernement et au ministre du Logement d’arrêter les leurres, et aussi d’arrêter la stigmatisation. » Il réclame « une politique sérieuse de la part des élus gouvernementaux pour sortir de cette crise majeure du logement social ».
« Tout cela est grave car nous sommes dans un état de déliquescence sociétale, terrible à tous points de vue. Et là, nous avons un ministre du logement, un gouvernement qui passe son temps à nous lancer des gadgets. » il a déploré.
Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs solidaires, était invité lundi sur franceinfo.
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Invité sur franceinfo lundi 6 mai, Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs solidaires, a dénoncé le “leurres” et le “gadgets” du gouvernement tandis que le ministre délégué chargé du Logement, Guillaume Kasbarian, a déclaré “ouvrir” Dimanche sur France Inter avec l’idée de changer la loi pour “renforcer” les possibilités d’expulsion des familles d’enfants délinquants des logements sociaux.
“La communication, c’est bien ! Si les ministres et le gouvernement sont là pour amuser la galerie et faire de la publicité, qu’on nous le dise, mais c’est juste insupportable”, a dénoncé Pascal Brice. Il déplore le “une manière de lancer des leurres partout pour occuper l’attention de l’opinion publique sur des choses réelles, mais sans s’attaquer à l’essentiel”, il expliqua. 2 500 000 personnes attendent un logement social en France. UN « crise majeure du logement social qui est une bombe sociale dans le pays », il assure.
« Un risque réel qu’on tue la loi SRU »
Le ministre du Logement a présenté vendredi un «projet de loi relatif au développement de l’offre de logements abordables». Le texte sera d’abord examiné au Sénat à la mi-juin, avant d’être soumis à l’Assemblée à la rentrée prochaine. “Il y a un risque réel qu’on tue la loi SRU”, craint Pascal Brice. Il souhaite un renforcement des sanctions contre les maires qui n’appliquent pas la loi Solidarité et Renouveau urbain qui impose, en théorie, 20 ou 25 % de logements sociaux dans les communes.
Pascal Brice ne comprend pas que le gouvernement “viens avec des gadgets” et ne sanctionne pas les maires qui ne veulent pas “précaire” et de “pauvre” dans leur communauté. « Je demande au gouvernement et au ministre du Logement d’arrêter les leurres, et aussi d’arrêter la stigmatisation. » Il réclame « une politique sérieuse de la part des élus gouvernementaux pour sortir de cette crise majeure du logement social ».
« Tout cela est grave car nous sommes dans un état de déliquescence sociétale, terrible à tous points de vue. Et là, nous avons un ministre du logement, un gouvernement qui passe son temps à nous lancer des gadgets. » il a déploré.