La Fédération française de rugby (FFR) a conclu jeudi 12 septembre son enquête sur la disparition en mer en Afrique du Sud en août du joueur de l’équipe de France des moins de 18 ans Medhi Narjissi, en mettant en cause les conseillers techniques sportifs qui étaient présents sur les lieux.
La fédération a demandé au ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de mettre un terme à “aux missions des conseillers techniques sportifs en charge de ce déplacement, en raison de l’abus de confiance” qui résulte des événements, selon un communiqué de presse.
L’équipe de France des moins de 18 ans se trouvait en Afrique du Sud pour un tournoi international lorsque, le 7 août, Medhi Narjissi a été emporté par les courants et emporté vers le large sur une plage réputée dangereuse près du Cap de Bonne Espérance. Les joueurs y effectuaient une séance de récupération.
Selon la fédération, « La décision d’organiser une séance de récupération d’eau sur la plage de Dias a été prise sans tenir compte de la dangerosité du site » et surtout pendant que le « les risques (…) auraient pu être perçus au moins par un conseiller technique sportif » en amont de l’activité.
« Le déroulement et l’encadrement de la séance semblent avoir été mal gérés, notamment en raison du manque de consignes claires d’encadrement données aux membres du staff et aux joueurs »l’autorité l’a également indiqué dans son communiqué.
La FFR a demandé des explications au ministère sur « les conditions dans lesquelles la Direction Technique Nationale a constitué le staff de l’équipe de France début juillet »un mois avant le voyage en Afrique du Sud.
La famille du jeune rugbyman a saisi fin août le parquet d’Agen en vue d’obtenir l’ouverture d’une procédure en « rechercher les causes de la disparition »Lors d’une conférence de presse, le père de Medhi, Jalil Narjissi, avait critiqué la supervision “catastrophique” Ou “aucun adulte n’a réagi” quand Medhi a été emmené. “C’est le préparateur physique de l’équipe de France qui a pris la décision de les emmener là-bas. C’est incompréhensible.”il a dit.