La FINUL pourrait-elle empêcher la conflagration au Liban ?

CCoincés entre le rocher israélien et l’enclume du Hezbollah, un peu plus de 10 000 casques bleus et personnels civils de la Force intérimaire des Nations Unies pour le Liban (FINUL) assistent, impuissants, à l’escalade des tensions depuis le 8 octobre 2023 et à l’ouverture d’un « deuxième front » de la milice chiite en soutien au Hamas. L’attaque des téléavertisseurs (attribuée à Israël), puis l’élimination de Hassan Nasrallah vendredi dans un bombardement israélien, ont encore accru de plusieurs crans le risque d’embrasement.

Déployée en 1978 dans le sud du Liban, la FINUL devait, en vertu des résolutions 425 et 426 du Conseil de sécurité, « confirmer le retrait des forces israéliennes du sud du Liban », « restaurer la paix et la sécurité internationales » et « aider le gouvernement libanais à assurer le retour de ses troupes ». autorité efficace dans la région. La force, avec ses soldats de la paix patrouillant dans des véhicules blindés peints en blanc, opère sur une vaste zone géographique. Elle s’étend du fleuve Litani au nord jusqu’à la « ligne bleue » au sud, qui est, de facto, la frontière matérialisée entre le Pays du Cèdre et Israël.

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