Après un début de saison sans secousses majeures, le Français va découvrir les routes italiennes, et vise une victoire dès la première étape à Turin samedi.
Publié
Mise Ă jour
Temps de lecture : 2 minutes
Le brouillard qui entoure Julian Alaphilippe est-il enfin en train de se dissiper en Italie ? Le puncheur français découvrira les routes du Giro à partir du samedi 4 mai, pour sa 11e saison professionnelle. Un choix fait avec son équipe pour tenter de relancer une carrière perturbée par les chutes depuis sa mésaventure sur le Tour des Flandres, en octobre 2020.
A bientĂ´t 32 ans, Alaphilippe a changĂ© de prĂ©paration en 2024, en commençant sa saison aux antipodes, avec une 6e place au Tour Down Under. On pensait que sa chute sur l’Omloop Het Nieuwsblad pour son retour en Europe, le 24 avril, lui rappellerait sa malchance chronique sur le tarmac depuis deux ans, d’autant plus qu’il dirigeait alors le Tour des Flandres avec un genou cassĂ©. M.mais rien ne s’est passĂ©.
Les Montluçonnais n’ont pas particulièrement brillĂ© par la suite, malgrĂ© un top 10 intĂ©ressant Ă Milan-San Remo mi-avril, mais aucun feu n’est au rouge au dĂ©part de ce Tour d’Italie. “Je suis en forme. Je n’ai pas fait de stage en altitude, mais j’ai fait un bon Tour de Romandie fin avril, ce qui Ă©tait important pour ma prĂ©paration. J’ai senti que je progressais chaque jour”a expliquĂ© le double champion du monde (2020 et 2021), jeudi, en confĂ©rence de presse.
La 1ère étape dans le viseur
Lui qui est en fin de contrat cet Ă©tĂ© avec sa formation de longue date, Soudal-Quick-Step, s’est fixĂ© un objectif avant, peut-ĂŞtre, de quitter son cocon, alors que les relations avec son manager Patrick Lefevere sont devenues dĂ©licates.
Celle de viser une victoire d’Ă©tape sur le Tour d’Italie, la seule qui manque Ă sa collection, lui qui en compte six sur le Tour de France et une sur le Tour d’Espagne. “On verra comment ça se passe, mais je veux faire de mon mieux pour ne pas avoir de regrets. Ce serait bien de gagner pour complĂ©ter ma collection de victoires d’Ă©tapes sur les Grands Tours, mais ce ne sera pas facile. “
Avec une Ă©quipe construite autour du sprinter Tim Merlier mais sans leader pour le classement gĂ©nĂ©ral, Julian Alaphilippe aura carte blanche, la couleur qu’il adore, pour voguer vers les bons coups, alors que derrière le grand favori Tadej Pogacar, les opportunitĂ©s ne devraient pas manquer. manquer.
Cela pourrait ĂŞtre le cas dès la première Ă©tape, samedi. Le parcours bosselĂ©, avec une difficultĂ© finale qui comprend des passages Ă 16% et dont le sommet se situe Ă 22 kilomètres de l’arrivĂ©e, a tout pour plaire. “Je vise la première Ă©tape, qui sera une bonne opportunitĂ© de savoir tout de suite oĂą j’en suis. Nous avons fait les reconnaissances, ce sera une Ă©tape difficile et très nerveuse. Je sais qu’il y aura une chance d’y aller Le maillot rose serait un rĂŞve, mais ce sera très dur et il y aura une très forte concurrence.ambitionnait le Français.