A une semaine des élections européennes, la tension est palpable à gauche, alors qu’une partie de l’électorat n’a pas encore fait son choix définitif. A travers les tribunes, socialistes, « insoumis » et écologistes, lors de meetings ce week-end à Marseille, Toulouse et Paris, se sont affrontés, plus ou moins brutalement. Dimanche 2 juin, quelque 1.600 militants (selon les organisateurs) sont venus applaudir leur candidate, Marie Toussaint, aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). En difficulté dans les sondages, la tête de liste écologiste, qui s’en est d’abord prise à son rival du Rassemblement national, Jordan Bardella, un « fasciste bien coiffé, avec des costumes ajustés, mais fasciste néanmoins »je n’ai pas pu m’empêcher de cibler ça ” GAUCHE “, qui reprend les idées vertes dans un “version fanée”. Elle a ensuite fait allusion à l’appel de sa rivale de La France insoumise (LFI), Manon Aubry, qui avait invité les électeurs écologistes à reporter leurs voix sur la liste « insoumise ». “Avec des amis comme elle, pas besoin d’ennemis”a-t-elle commenté, considérant que « la guerre de la gauche est une erreur ». Parce qu’après le 9 juin, il faudra ” trouver “, mais surtout n’essayez pas de jouer” hégémonie”.
Un avertissement qui s’adresse aussi bien au leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, qu’au candidat de Place Publique et du Parti socialiste (PS) Raphaël Glucksmann. Ce dernier a proclamé que cette élection devait “couper les lignes”autrement dit rebattre les cartes du centre de gravité à gauche après l’élection présidentielle de 2022 lorsque LFI avait pris la tête de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), dissoute au moment des massacres du Hamas en Israël le 7 octobre. , 2023. Presque au même moment, dimanche, le candidat du Parti communiste français, Léon Deffontaines, rejetait depuis Marseille les deux gauches, avec d’un côté, “celui de (ancien Président de la République (2012-2017)) François Hollande, la gauche libérale qui a tourné le dos aux travailleurs”, et de l’autre, « la gauche outrancière qui cherche à diviser ». Visant ainsi à la fois Raphaël Glucksmann, soutenu par l’ancien leader socialiste, et LFI.
Mais le principal échange d’armes avait eu lieu la veille. Lors d’une réunion à Toulouse, le « ville rouge » là où le mouvement est en terrain conquis, LFI a lancé une nouvelle charge contre la liste socialiste, qui domine la gauche dans les sondages. Privée d’un grand rassemblement en plein air après une confusion avec les services de la préfecture, l’organisation s’était repliée au centre de conférences Pierre-Baudis. « A défaut de réveiller l’Europe, comme le dit leur slogan de campagne, Raphaël Glucksmann aura au moins réveillé le fantôme de François Hollande », a fustigé Manon Aubry devant quelque 3.000 personnes, selon le mouvement. Elle a également renvoyé le député européen à “évaluation” de l’ancien président et ses mesures phares, comme « le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi)perte de nationalité, cadeaux fiscaux aux plus grandes entreprises, droit du travail ». Ironie du week-end, vingt-quatre heures plus tard, Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, estimait sur Radio J qu’au contraire, le « Votez Glucksmann, c’est en fait un vote Nupes »dont Manon Aubry continue de défendre le programme.
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A une semaine des élections européennes, la tension est palpable à gauche, alors qu’une partie de l’électorat n’a pas encore fait son choix définitif. A travers les tribunes, socialistes, « insoumis » et écologistes, lors de meetings ce week-end à Marseille, Toulouse et Paris, se sont affrontés, plus ou moins brutalement. Dimanche 2 juin, quelque 1.600 militants (selon les organisateurs) sont venus applaudir leur candidate, Marie Toussaint, aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). En difficulté dans les sondages, la tête de liste écologiste, qui s’en est d’abord prise à son rival du Rassemblement national, Jordan Bardella, un « fasciste bien coiffé, avec des costumes ajustés, mais fasciste néanmoins »je n’ai pas pu m’empêcher de cibler ça ” GAUCHE “, qui reprend les idées vertes dans un “version fanée”. Elle a ensuite fait allusion à l’appel de sa rivale de La France insoumise (LFI), Manon Aubry, qui avait invité les électeurs écologistes à reporter leurs voix sur la liste « insoumise ». “Avec des amis comme elle, pas besoin d’ennemis”a-t-elle commenté, considérant que « la guerre de la gauche est une erreur ». Parce qu’après le 9 juin, il faudra ” trouver “, mais surtout n’essayez pas de jouer” hégémonie”.
Un avertissement qui s’adresse aussi bien au leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, qu’au candidat de Place Publique et du Parti socialiste (PS) Raphaël Glucksmann. Ce dernier a proclamé que cette élection devait “couper les lignes”autrement dit rebattre les cartes du centre de gravité à gauche après l’élection présidentielle de 2022 lorsque LFI avait pris la tête de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), dissoute au moment des massacres du Hamas en Israël le 7 octobre. , 2023. Presque au même moment, dimanche, le candidat du Parti communiste français, Léon Deffontaines, rejetait depuis Marseille les deux gauches, avec d’un côté, “celui de (ancien Président de la République (2012-2017)) François Hollande, la gauche libérale qui a tourné le dos aux travailleurs”, et de l’autre, « la gauche outrancière qui cherche à diviser ». Visant ainsi à la fois Raphaël Glucksmann, soutenu par l’ancien leader socialiste, et LFI.
Mais le principal échange d’armes avait eu lieu la veille. Lors d’une réunion à Toulouse, le « ville rouge » là où le mouvement est en terrain conquis, LFI a lancé une nouvelle charge contre la liste socialiste, qui domine la gauche dans les sondages. Privée d’un grand rassemblement en plein air après une confusion avec les services de la préfecture, l’organisation s’était repliée au centre de conférences Pierre-Baudis. « A défaut de réveiller l’Europe, comme le dit leur slogan de campagne, Raphaël Glucksmann aura au moins réveillé le fantôme de François Hollande », a fustigé Manon Aubry devant quelque 3.000 personnes, selon le mouvement. Elle a également renvoyé le député européen à “évaluation” de l’ancien président et ses mesures phares, comme « le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi)perte de nationalité, cadeaux fiscaux aux plus grandes entreprises, droit du travail ». Ironie du week-end, vingt-quatre heures plus tard, Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, estimait sur Radio J qu’au contraire, le « Votez Glucksmann, c’est en fait un vote Nupes »dont Manon Aubry continue de défendre le programme.
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