Xi Jinping est attendu ce mercredi 8 mai au soir en Hongrie, troisième étape de sa tournée européenne. Un pays où la Chine est la bienvenue, notamment pour investir dans les véhicules électriques.
Là Hongrie est aujourd’hui le troisième producteur mondial de batteries. Très loin derrière le Chine qui fabrique les trois quarts des batteries, mais très proche du numéro deux, le ÉTATS-UNIS qui fournissent 6% de la demande. Un numéro deux que Viktor Orban rêve de dépasser d’ici 2030. Mégalomanie pour les uns, véritable plan de développement pour les autres, sa politique industrielle est constante.
Les grandes marques automobiles allemandes, coréennes et japonaises sont déjà implantées en Hongrie, mais c’est la Chine qui fait la différence avec des investissements records dans les véhicules électriques. Le numéro un mondial des batteries, le chinois CATL, a investi plus de sept milliards de dollars pour construire un giga usine. Le plus gros investissement étranger de tous les temps pour la Hongrie.
La ruée des acteurs chinois
De nombreux autres acteurs chinois ont des projets en préparation. LE fabricant BYD a une usine en construction. Et des rumeurs courent selon lesquelles un nouveau méga-investissement pourrait être annoncé lors de la visite de Xi Jinping. Par Great Wall Motor, un autre poids lourd chinois du véhicule électrique. Il aurait dans ses projets un projet d’usine près de la ville de Pecs, où doit se rendre le dirigeant chinois.
Pour la Chine, de plus en plus boudée par les Vingt-Sept, l’accueil enthousiaste que lui réserve la Hongrie est une aubaine politique, mais aussi économique. Elle y a trouvé une main d’œuvre bon marché et un gouvernement peu attentif aux normes environnementales et très accommodant sur le plan fiscal avec de généreux rabais accordés aux investisseurs chinois. Ses fabricants ont désormais une partie de leurs ateliers situés au cœur même de l’Union européenne, un marché vital pour leur industrie.
Pari gagnant pour la Hongrie ?
L’industrie automobile représente environ 15% du PIB hongrois en incluant les équipementiers. Développer cette industrie avec des capitaux chinois permet d’accélérer la cadence. Mais à quel prix pour l’environnement, se demandent les sceptiques ? Des accidents, parfois mortels, se sont déjà produits à cause des déchets toxiques émis par ces nouvelles usines.
Dans le village où se trouve giga usine de Catl, la population s’inquiète également de la pollution et de la surconsommation de l’eau de l’usine qui pourrait épuiser les ressources aquifères limitées de la région. Selon une enquête réalisée par un institut américain, 52 % de la population hongroise se déclarait hostile à la présence chinoise en 2022, soit 15 % de plus qu’il y a cinq ans. Mais une majorité de Hongrois accorde toujours sa confiance à Viktor Orban, le meilleur allié européen de la Chine. La Hongrie de Viktor Orban se définit comme la tête de pont de la Chine en L’Europe . À des années lumières de l’affrontement et de l’autonomie stratégique de l’Europe prônés par La France où Xi Jinping a débuté sa tournée.
Lire aussiLa Hongrie, porte d’entrée des « nouvelles routes de la soie » en Europe
Xi Jinping est attendu ce mercredi 8 mai au soir en Hongrie, troisième étape de sa tournée européenne. Un pays où la Chine est la bienvenue, notamment pour investir dans les véhicules électriques.
Là Hongrie est aujourd’hui le troisième producteur mondial de batteries. Très loin derrière le Chine qui fabrique les trois quarts des batteries, mais très proche du numéro deux, le ÉTATS-UNIS qui fournissent 6% de la demande. Un numéro deux que Viktor Orban rêve de dépasser d’ici 2030. Mégalomanie pour les uns, véritable plan de développement pour les autres, sa politique industrielle est constante.
Les grandes marques automobiles allemandes, coréennes et japonaises sont déjà implantées en Hongrie, mais c’est la Chine qui fait la différence avec des investissements records dans les véhicules électriques. Le numéro un mondial des batteries, le chinois CATL, a investi plus de sept milliards de dollars pour construire un giga usine. Le plus gros investissement étranger de tous les temps pour la Hongrie.
La ruée des acteurs chinois
De nombreux autres acteurs chinois ont des projets en préparation. LE fabricant BYD a une usine en construction. Et des rumeurs courent selon lesquelles un nouveau méga-investissement pourrait être annoncé lors de la visite de Xi Jinping. Par Great Wall Motor, un autre poids lourd chinois du véhicule électrique. Il aurait dans ses projets un projet d’usine près de la ville de Pecs, où doit se rendre le dirigeant chinois.
Pour la Chine, de plus en plus boudée par les Vingt-Sept, l’accueil enthousiaste que lui réserve la Hongrie est une aubaine politique, mais aussi économique. Elle y a trouvé une main d’œuvre bon marché et un gouvernement peu attentif aux normes environnementales et très accommodant sur le plan fiscal avec de généreux rabais accordés aux investisseurs chinois. Ses fabricants ont désormais une partie de leurs ateliers situés au cœur même de l’Union européenne, un marché vital pour leur industrie.
Pari gagnant pour la Hongrie ?
L’industrie automobile représente environ 15% du PIB hongrois en incluant les équipementiers. Développer cette industrie avec des capitaux chinois permet d’accélérer la cadence. Mais à quel prix pour l’environnement, se demandent les sceptiques ? Des accidents, parfois mortels, se sont déjà produits à cause des déchets toxiques émis par ces nouvelles usines.
Dans le village où se trouve giga usine de Catl, la population s’inquiète également de la pollution et de la surconsommation de l’eau de l’usine qui pourrait épuiser les ressources aquifères limitées de la région. Selon une enquête réalisée par un institut américain, 52 % de la population hongroise se déclarait hostile à la présence chinoise en 2022, soit 15 % de plus qu’il y a cinq ans. Mais une majorité de Hongrois accorde toujours sa confiance à Viktor Orban, le meilleur allié européen de la Chine. La Hongrie de Viktor Orban se définit comme la tête de pont de la Chine en L’Europe . À des années lumières de l’affrontement et de l’autonomie stratégique de l’Europe prônés par La France où Xi Jinping a débuté sa tournée.
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