À son tour, le tribunal administratif d’Anosy a rejeté, dimanche 22 septembre, la requête déposée par le parti de l’ancien président pour l’autoriser à se présenter à la mairie d’Antananarivo lors des élections municipales du 11 décembre. Le TIM avait saisi la justice après le rejet du dossier de Marc Ravalomanana devant la CENI en raison des dettes fiscales qui lui étaient imputées.
Avec notre correspondant à Antananarivo, Pauline Le Troquier
L’étau se resserre à nouveau autour de l’ancien président malgache Marc RavalomananaAntananarivo, qui s’est vu opposer un nouveau refus de se présenter à la mairie d’Antananarivo. Après le rejet de sa candidature par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) mercredi 18 septembre, en raison des dettes fiscales qui lui étaient imputées, la justice a à son tour rejeté dimanche 22 septembre la requête que son parti, le « Tiako I Madagasikara » (TIM), avait aussitôt déposée auprès du tribunal administratif pour l’autoriser à se présenter aux élections municipales et communales du 11 décembre.
Les juges soutiennent la position de la CENI
A l’issue de l’audience – et malgré la déception – la centaine de militants venus soutenir l’ancien président sont restés calmes et silencieux tandis qu’à quelques mètres d’eux, plusieurs forces de l’ordre guettaient d’éventuels troubles à l’ordre public. Ce lundi 23 septembre, ils ont été invités à se rassembler devant le siège du TIM qui, en l’absence de recours judiciaire concluant, n’exclut pas d’appeler à manifester.
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