Les pompiers brésiliens livrent une lutte acharnée, lundi 16 septembre, contre un incendie qui s’est déclaré la veille dans une réserve naturelle de Brasilia, l’un des fronts de la lutte contre les incendies dans le plus grand pays d’Amérique latine.
Face à la propagation des incendies, qui ravagent également l’Amazonie, le Pantanal, la plus grande zone humide du monde, et d’autres régions, le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a convoqué lundi une réunion de son gouvernement pour envisager de nouvelles mesures.
Le plus grand incendie de l’année dans la capitale brésilienne a enveloppé la ville d’un nuage toxique, un phénomène observé ces dernières semaines dans d’autres grandes villes comme Sao Paulo et Rio de Janeiro.
Trois incendies se sont déclarés ce dimanche dans le parc national de Brasilia, une réserve aquatique et faunique. A l’aide d’avions et d’hélicoptères, une centaine de pompiers s’activent pour combattre les flammes.
Plus de 1 200 hectares brûlés
Face à l’incendie qui a déjà consumé 1.200 hectares, les habitants ont eu recours à de simples seaux d’eau pour éviter que le feu ne se propage à leurs habitations.
Au Brésil, le nombre d’incendies enregistrés jusqu’à présent en septembre (57 312) a déjà dépassé le nombre total du même mois de l’année dernière (46 498), selon les données publiées par l’Institut national de recherche spatiale (INPE), un organisme public, sur la base de données satellitaires.
Alimentés par une sécheresse historique que les experts attribuent en partie au changement climatique, les incendies sont pour la plupart d’origine criminelle, selon les autorités.
Article original publié sur BFMTV.com