Vingt foyers d’accueil perquisitionnés, 170 arrestations, plus de 400 victimes… Un retentissant scandale de maltraitance sur mineurs secoue la Malaisie, avec des violences physiques, psychologiques et sexuelles infligées à des enfants de 1 à 17 ans.
La police malaisienne signale des cas de torture, de garçons brûlés avec des cuillères bouillantes, d’enfants malades privés de soins hospitaliers et d’attouchements sexuels lors d’examens médicaux.
Parmi les personnes arrêtées, une majorité de femmes, des éducateurs, des directeurs de centres, des surveillants de dortoirs, mais aussi des conseillers religieux censés inculquer la foi musulmane à ces mineurs scolarisés dans des institutions islamiques.
A qui appartiennent ces maisons ? Les autorités désignent un groupe commercial, GISB, qui serait lié à une secte interdite. L’entreprise nie, promet de coopérer et dénonce une campagne de dénigrement.
Mais le scandale est tel que le Premier ministre lui-même, Anwar Ibrahim, s’est saisi du dossier : il exige une enquête urgente et approfondie.
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