L’Egypte est devenue en 2024 le premier fournisseur de patates douces de l’Union européenne, devant les Etats-Unis. Une patate douce sur deux consommée en Europe est désormais égyptienne.
Près de 110 000 tonnes : c’est ce que l’Égypte a exporté en patates douces vers leUnion européenneselon un calcul réalisé de juillet 2023 à mai 2024 par le site spécialisé Fruits de l’Est. Cela représente une augmentation de 45% par rapport à la saison précédente et les volumes ont été multipliés par près de dix en six ans.
Cette progression a été rendue possible par une forte demande européenne cette année – 219 000 tonnes – même si les États-Unis, principal fournisseur de l’UE, ont été moins présents.
Les États-Unis moins présents dans les exportations
Les Etats-Unis dominent traditionnellement le marché de février à juillet, mais la production américaine a fortement chuté, notamment en Caroline du Nord, Etat qui concentre les deux tiers de la production. Ce recul est lié à une réduction des surfaces au cours des trois dernières campagnes et à des rendements affectés par les aléas climatiques. De nombreux producteurs américains auraient également privilégié le marché intérieur, où les prix étaient meilleurs qu’à l’export.
Selon les chiffres presque complets de la dernière campagne, hors juin, les États-Unis auraient exporté un tiers de moins qu’en 2022-2023.
Prix égyptiens compétitifs
Une brèche qui a profité à l’Egypte, même si les pays ont des périodes d’exportation qui sur le papier ne sont pas vraiment en concurrence directe.
Le principal atout de la patate douce égyptienne a été son prix lors de la dernière campagne. Grâce à une dévaluation de la monnaie locale, elle a pu être très compétitive et mettre en difficulté d’autres sources, notamment les tubercules européens.
Des surfaces toujours plus cultivées
L’Egypte a pu satisfaire l’appétit des Européens, grâce à une augmentation de sa production qui se poursuit : pour la nouvelle saison qui a débuté, les superficies auraient encore augmenté de 25 à 30% dans le pays, selon l’importateur Martin Oudenes (My Roots & More) cité par Freshplaza.
Cette passion égyptienne La culture de la pomme de terre, cousine de la pomme de terre, est maintenue par les autorités qui y voient un moyen de diversifier leur production agricole. Il y a deux ans, au moment de la flambée des prix du blé, elles avaient déjà autorisé l’incorporation de la patate douce dans la production de pain subventionné.
A lire aussiGalettes de patates douces avec Sandra Idossou
L’Egypte est devenue en 2024 le premier fournisseur de patates douces de l’Union européenne, devant les Etats-Unis. Une patate douce sur deux consommée en Europe est désormais égyptienne.
Près de 110 000 tonnes : c’est ce que l’Égypte a exporté en patates douces vers leUnion européenneselon un calcul réalisé de juillet 2023 à mai 2024 par le site spécialisé Fruits de l’Est. Cela représente une augmentation de 45% par rapport à la saison précédente et les volumes ont été multipliés par près de dix en six ans.
Cette progression a été rendue possible par une forte demande européenne cette année – 219 000 tonnes – même si les États-Unis, principal fournisseur de l’UE, ont été moins présents.
Les États-Unis moins présents dans les exportations
Les Etats-Unis dominent traditionnellement le marché de février à juillet, mais la production américaine a fortement chuté, notamment en Caroline du Nord, Etat qui concentre les deux tiers de la production. Ce recul est lié à une réduction des surfaces au cours des trois dernières campagnes et à des rendements affectés par les aléas climatiques. De nombreux producteurs américains auraient également privilégié le marché intérieur, où les prix étaient meilleurs qu’à l’export.
Selon les chiffres presque complets de la dernière campagne, hors juin, les États-Unis auraient exporté un tiers de moins qu’en 2022-2023.
Prix égyptiens compétitifs
Une brèche qui a profité à l’Egypte, même si les pays ont des périodes d’exportation qui sur le papier ne sont pas vraiment en concurrence directe.
Le principal atout de la patate douce égyptienne a été son prix lors de la dernière campagne. Grâce à une dévaluation de la monnaie locale, elle a pu être très compétitive et mettre en difficulté d’autres sources, notamment les tubercules européens.
Des surfaces toujours plus cultivées
L’Egypte a pu satisfaire l’appétit des Européens, grâce à une augmentation de sa production qui se poursuit : pour la nouvelle saison qui a débuté, les superficies auraient encore augmenté de 25 à 30% dans le pays, selon l’importateur Martin Oudenes (My Roots & More) cité par Freshplaza.
Cette passion égyptienne La culture de la pomme de terre, cousine de la pomme de terre, est maintenue par les autorités qui y voient un moyen de diversifier leur production agricole. Il y a deux ans, au moment de la flambée des prix du blé, elles avaient déjà autorisé l’incorporation de la patate douce dans la production de pain subventionné.
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