Aucune victime n’a été signalée à la suite de l’attaque ukrainienne, selon les services d’urgence de Crimée
Une plate-forme de forage offshore russe en mer Noire a été bombardée, lors de la deuxième attaque similaire en moins d’une semaine, a déclaré dimanche à TASS un porte-parole des services d’urgence de Crimée, attribuant la frappe à l’armée ukrainienne.
Plus tôt, la chaîne Baza Telegram, citant ses propres sources, a rapporté qu’un projectile qui avait touché la plate-forme de forage flottante Tavrida appartenant à Chernomorneftegaz pendant la nuit, avait laissé un trou dans l’héliport de la plate-forme.
« C’est un bombardement par les forces armées ukrainiennes, il n’y a pas de victimes« , a déclaré le porte-parole des services d’urgence de la région sans fournir plus de détails.
Le 20 juin, le chef de la Crimée, Sergey Aksyonov, a révélé que l’Ukraine avait bombardé les plates-formes de forage de Chernomorneftegaz à 71 km d’Odessa.
Trois plates-formes ont été endommagées, dont la Tavrida. L’une des plates-formes (BK-1) a été complètement détruite. Sept personnes sont portées disparues et trois blessées. Au total, il y avait 109 personnes sur la plate-forme, la majorité d’entre elles ayant été évacuées par la suite.
La commission d’enquête russe a ouvert une enquête pénale en relation avec le bombardement du 20 juin.
Plus tôt ce mois-ci, la représentante présidentielle ukrainienne pour la Crimée, Tamila Tasheva, a déclaré que Kiev comptait désormais sur des moyens militaires pour « rendre » la Crimée à l’Ukraine, et que la campagne militaire de la Russie avait incité Kiev à abandonner largement la diplomatie concernant la « désoccupation » de la péninsule.
Les troupes ukrainiennes ont perdu du territoire au profit de la Russie et des forces alliées dans le Donbass, alors même que les nations occidentales fournissent des armes plus sophistiquées à Kiev. Plusieurs responsables ukrainiens ont déclaré que l’engagement de ne pas utiliser d’armes étrangères pour attaquer des cibles en Russie ne s’applique pas à la Crimée, que Kiev considère comme faisant partie de son territoire.
La Russie a attaqué l’État voisin fin février, à la suite de l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Les protocoles négociés par l’Allemagne et la France ont été conçus pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.
Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.
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